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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:40
Elia Suleiman raconte sa vie de Palestinien d'Israël, de 1948 à nos jours.
http://nicolasfurno.com/wordpress/wp-content/2009/08/le-temps-quil-reste.jpg
Puisqu'il figure dans la sélection, il semble que c'est un bon film... Pourtant, je suis passée à côté, je n'ai pas vraiment aimé.
Il y a cependant des scènes très marquantes dans ce film. Au début, tous ces hommes les yeux bandés, agenouillés sur des pierres et surveillés par des soldats armés. Et puis, vers la fin, cet homme seul face à un char, le canon de ce dernier le suivant dans chacun de ses mouvements alors qu'il sort tout simplement les poubelles puis va et vient pendant qu'il parle au téléphone. Cette scène est à la fois burlesque et tragique.
Il y a, aussi, ces scènes qui se répètent, créant un effet comique, comme des événements immuables au cours des mois, voir des années. Cependant, au fil du temps, le décor change, les lieux se vident.
Les deux premiers tiers du film, sur la période allant de 1948 aux années 70, m'ont bien plu. Le père d'Elia, combattant résistant contre l'armée israélienne, sera épargné de justesse et restera surveillé toute sa vie. J'ai décroché sur la période plus récente, allant des années 80 à nos jours, avec l'apparition de personnages dont je n'ai pas bien compris qui ils étaient, la mère qui a vieilli et beaucoup changé, à un tel point qu'il m'a fallu un moment pour comprendre qu'il s'agissait bien d'elle. Et Elia Suleiman qui traverse tout ça, le regard vide, comme absent. C'est assez paradoxal car cet épisode est qualifié de "bouleversant" par la critique de Télérama. Si c'est le cas, je suis en tous cas passée complètement à côté. J'ai trouvé ça plutôt décousu, ai perdu le fil au cours de ce passage, c'est la partie que j'ai le moins aimé.
Bref, pour ma part, ce film ne me laisse pas un grand souvenir malgré quelques scènes très fortes.
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