8 juin 2012
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La cinquième édition du Mix up Festival avait lieu les 2 et 3 juin 2012 à Creil. La programmation étant plus qu'alléchante, j'ai donc pris mes places.
Arrivée vers 15h, je repère les toilettes et vais acheter mes jetons tout de suite (tant qu'il n'y a pas la queue) avant de rejoindre la scène B où sont programmés les Bachibousouk. C'est un groupe picard que j'avais déjà eu l'occasion de voir aux Zicophonies à Clermont en 2010 et 2011. J'avais noté lors de
cette deuxième date une évolution par rapport à l'année précédente, elle est cette fois encore plus flagrante. Le saxophoniste n'est plus le même, quand au chanteur, on me dit qu'ils en ont
changé aussi, je n'en suis pas certaine, mais si c'est le même il a perdu plusieurs centimètres de cheveux et gagné en charisme. Je prends plaisir à danser sur leurs différents titres (parmi
lesquels Elle est belle et La valeur de mon âme) et retrouve notamment avec joie "Le bordel". On passe un tellement bon moment que les 4 ou 5 chansons qu'ils nous offrent nous semblent bien
trop courtes ! Bref, un groupe en perpétuelle évolution qui, s'il continue à ce rythme, devrait bientôt faire parler de lui bien au-delà des scènes picardes !
C'est ensuite 1995 qui se produisent sur la scène A, n'étant pas fan de rap je vais juste y faire un tour, le temps que mes oreilles se rendent compte que non, décidément, ça n'est pas ma came.
Petite pause glace sous le soleil, c'est
de loin que j'entendrai les Natural Mighty qui se produisent sur la scène B, avant de rejoindre la scène A pour y écouter Danakil. Un reggae qui fait bouger, plutôt sympa à écouter (je ne
connaissais que de nom avant ce soir). Parmi les différents titres interprétés on retrouve notamment Quitter Paname, Les champs de roses et une version reggae de Non, je ne regrette rien, de la
grande Edith Piaf. Le groupe est accompagné de Natty Jean qui apporte un plus par son charisme et sa présence scénique.
Il est déjà l'heure de manger, direction les stands Kebab, sandwiches et autres, que l'on dégustera assises à une table. Pendant ce temps, sur la scène B, joue Jaeyez que le programme décrit
comme groupe de Hip-hop français afro jazz. A priori j'ai dû les entendre, mais j'avoue n'en avoir gardé absolument aucun souvenir.
Retour à
la scène A pour voir et écouter Tiken Jah Fakoly. Un reggae africain entraînant, qui donne envie de bouger. Il nous interprète entre autres African revolution, Le pays va mal, Plus rien ne
m'étonne, Africain à Paris (une version française d'Englishman in New York, de Sting), Ouvrez les frontières, Vieux père ou Sors de ma télé. Les musiciens quittent la scène avant de revenir nous
offrir encore 7 ou 8 titres, pour un rappel qui est presque un deuxième concert. Un artiste généreux, un artiste engagé également, pour défendre les droits de l'Afrique. Si cet engagement est
louable, le fait que ce thème revienne systématiquement sur chaque chanson lors de la deuxième partie du concert a fini par me lasser, même si mes jambes continuaient à bouger au rythme de la
musique. Ce sera le bémol que je mettrai sur ce concert qui était à part ça un bon moment.
Il est presque 23h, je commence à en avoir plein les jambes, je décide donc
de
rester devant la scène A et trouve une place au premier rang pour attendre Goran Bregovic. J'en profite pour m'asseoir contre la barrière, pour ne me relever que juste avant le début du
concert. L'artiste est accompagné par L'orchestre des mariages et enterrements, une fanfare de cuivres. C'est une musique très festive qu'ils nous offrent, à nous donner des fourmis dans les
jambes et l'envie de danser. Souriant, communicant avec le public dans un excellent français, Goran Bregovic nous offre un très bon concert. Parmi les titres interprétés, on compte Jeremija,
Elderlezi, In the death car (dont le public reprendra en choeur la mélodie), sans oublier l'incontournable Kalasnjikov, jouée en rappel et qui décuplera l'enthousiasme du public. C'est donc en
apothéose que ce terminera cette première journée au Mix up.
Published by isalil
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Musique