En tant que fan de Cali, je ne pouvais pas passer à côté de son premier roman, Seuls les enfants savent aimer, paru le 18 janvier 2018.
Un roman autobiographique dans lequel Cali se remet dans la peau du petit Bruno qu'il était alors.
Bruno a 6 ans. A travers les volets mal fermés de la chambre de ses parents, il regarde par la fenêtre passer un cortège. Celui de l'enterrement de sa maman. Il n'a pas le droit d'y aller, il est "trop petit."
C'est sa vie durant les huit mois qui ont suivi que Bruno nous raconte dans ce roman. Apprendre à vivre avec l'absence, le manque, le vide et l'immense besoin d'amour laissé par cette absence. Bruno va s'accrocher à tous les bouts d'amour qu'il peut trouver. Quelques femmes de son entourage, Carol Bobé, la petite fille dont il est amoureux, et puis Alec, ce merveilleux ami qui vient d'arriver dans son école. On le suit pas à pas, on partage ses joies, ses peines, ses questionnements.
Une fois le roman commencé, impossible de le lâcher, impossible de s'en détacher. Ce livre est un raz-de-marée d'émotions, il vous prend, il vous aspire, et vous n'en ressortez pas indemne. La première fois que je l'ai lu, je n'ai pas trouvé les mots pour exprimer ce que je ressentais, tant mon émotion était intense. A la lecture de ce livre, on pleure, beaucoup, mais on sourit aussi parfois, on vibre à l'unisson avec Bruno. Cali le poète nous emporte de son écriture ciselée, précise. Les phrases sont courtes et les mots sonnent juste, pour nous toucher droit au coeur.