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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 14:36

Spectacle jeune public Filopat et cie, par David Sire et Pierre Caillot, au Palace de Montataire le 24 novembre 2012.
http://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/479757_10151286155467847_813720302_n.jpgLe spectace est un ciné-concert, sur les films d'animation de Günter Rätz. De belles images qui nous donnent à voir un univers très poétique, joliment accompagnées par la musique et les textes de David Sire, adaptés au jeune public sans pour autant tomber dans la mièvrerie. Le tout assorti d'un petit passage pédagogique sur le fonctionnement du cinéma.
45 mn de bonheur pour nous transporter dans un univers poétique et onirique. A en croire les rires d'enfants que j'entendais derrière moi, je ne suis pas la seule à avoir apprécié ! Un très joli spectacle pour les petits... et pour les grands qui ont gardé une âme d'enfant.
Extraits :

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 00:30

Soirée de clôture du festival Picardie Mouv' 2012 au Zénith d'Amiens le 17 novembre 2012.
La soirée commence avec Sobo, un groupe picard qui chante en anglais sur une musique assez rock. Ce n'est pas tellement ma came, ils ne m'ont pas laissé un grand souvenir.
http://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/59654_10151278838732847_1977782331_n.jpgC'est ensuite les Skip the use qui prennent place sur scène. On m'avait dit qu'ils étaient énormes en live, et je ne peux que me rendre à l'évidence : le chanteur est un véritable showman, plein d'énergie, et bien que je ne sois pas vraiment fan de ce type de musique, impossible de ne pas bouger, danser, crier. Et quand vient le célèbre Ghost, c'est l'apothéose. Ils m'ont fait passer un très bon moment, et je ne regrette absolument pas de les avoir vus. A essayer au moins une fois dans votre vie !http://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc7/484911_10151278841232847_1987731572_n.jpg
Le show continue avec les Dionysos et leur Bird n'Roll. C'est pour eux que je suis là, et je ne suis pas déçue. Dans un décor soigné avec miroirs et images projetées, ils arrivent sur scène, Mathias Malzieu coiffé d'une tête d'oiseau. Les chansons se succèdent, le chanteur déploie l'énergie qu'on lui connaît, n'hésitant pas à se jeter http://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/417027_10151278842477847_456721061_n.jpglittéralement dans le public pour un slam qui le mènera tout en haut du Zénith. Et lorsqu'il invite le public à monter sur scène pour danser le Bird n'Roll, c'est une cinquantaine de personnes qui répond à l'appel.
Parmi les titres interprétés : Bird n'roll, Tom Cloudman, Jedi, Tais-toi mon coeur, Miss acacia...
Là encore on nous offre du show, là encore on bouge et on passe un excellent moment, sous une pluie de plumes rouges, qui jonchent la scène à la fin du spectacle.http://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/550872_10151278842707847_438606950_n.jpg
Pour clore la soirée avant le DJ set final, c'est Kavinski qui se présente sur scène. Il semble qu'une partie du public soit venue pour lui. En ce qui me concerne, il s'agit de musique électro, ce qui n'est pas du tout ma tasse de café ! Je ne porterai donc aucun jugement sur la qualité du set, je n'y connais absolument rien, et je ne sais d'ailleurs pas si l'artiste est connu dans le métier. Le public a l'air de bien bouger, pour ma part je ne vois pas l'intérêt de ce type de spectacle dans une salle de concert, sauf si c'était pour la transformer en dancefloor géant, ce qui ne me semble pas être le cas ce soir. En effet, regarder un type qui reste derrière ses platines sans quasiment bouger... ça me laisse perplexe. Je n'assisterai pas à la totalité de son set, mais je repartirai en ayant passé une excellente soirée, grâce à Skip the use et surtout Dionysos !




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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 19:01

Volo en concert à La Maladrerie Saint Lazare à Beauvais, le 16 novembre 2012
Tout d'abord un mot suhttp://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/68459_10151274650432847_1035953526_n.jpgr le site, magnifique.http://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/533596_10151274654537847_1843378514_n.jpg http://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/532345_10151274656512847_2071157223_n.jpg

Une ancienne maladrerie donc, avec une chapelle, la salle de concert en elle-même étant une ancienne grange, avec piliers, arcades et poutres apparentes.
Puis un petit mot pour présenter Volo. Volo, ce sont les frères Volovitch, Frédéric et Olivier, respectivement chanteur-guitariste et régisseur au sein des Wriggles. Mais la musique de Volo est bien différente de celle des Wriggles. Si l'on retrouve sur certaines chansons l'humour du célèbre groupe et quelques chansons engagées, le répertoire des frangins est composé également de jolies chansons tendres.
http://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/63709_10151278830027847_1535526690_n.jpgSur scène, les deux frères (qui jouent tous deux de la guitare) sont accompagnés d'une basse et d'une batterie. Les chansons se succèdent, dans le désordre : Elisa, le MEDEF, Tu m'fais marrer (bébé), Le bonheur, Fiston (Joli moment, j'attendais particulièrement cette chanson car c'est celle que je connais le mieux), Dimanche, Tu connais, Toujours à côté, C'est pas tout ça, Les lapins, L'interprétation, Allons enfants, C'est pas grand c'qu'on vit, Montréal, Réguler, Mon café préféré, J'ai r'trouvé, T'es belle, C'est quoi le nom, Fille en fleur, On...
Ce n'est pas un concert où ça bouge beaucoup, même si le public réagit et frappe des mains sur quelques chansons. Ce n'est pas non plus un concert où on se retrouve avec les larmes au bord des yeux, même s'il y a de beaux moments d'émotion (j'ai en mémoire une chanson adressée à leur soeur, très belle, dont je n'ai pas retrouvé le titre). Mais c'est un concert où on passe un très bon moment, où l'on ne s'ennuie pas une seule seconde, et dont on ressort avec le sentiment d'avoir passé un joli moment, plein de douceur. Alors oui, j'ai beaucoup aimé ce concert, oui, je vous conseille d'aller les voir s'ils passent par chez vous et oui, si l'occasion se présente je retournerai les voir, avec plaisir.

 

 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 15:10

Peio et L au Palace de Montataire le 13 novembre 2012.
http://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/553925_10151275312037847_1495817944_n.jpgOn commence donc avec Peio, groupe d'origine basque établi en Picardie depuis plusieurs années.
Deux guitares, une basse, une batterie, pour une musique sympathique mais pas mémorable, hormis une petite bluette entraînante, Rose. On passe cependant un plutôt bon moment.
Parmi les titres interprétés : Rose, Le silence est d'or, De Gibraltar, Mon âme a pleuré, Petite fleur.

http://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/46071_10151275323537847_1960176960_n.jpgAprès un changement de plateau, c'est L qui prend place sur la scène. L, c'est une grande tige blonde, toute habillée de noir, qui semble à première vue plutôt réservée. Mais L, c'est aussi une artiste habitée, une jolie fêlure dans la voix et des textes ciselés. Pour l'accompagner, un clavier, un violoncelle, une basse (ou guitare ?) et une batterie.
Certes, ce n'est pas le genre de concert dans lequel vous avez une ambiance de folie. Côté émotion, je ne me souviens pas non plus avoir été saisie, à part peut-être à un moment. Mais c'est une artiste à voir, pour passer un joli moment de musique, tout en douceur, avec aussi de l'énergie lorsque après 3 chansons elle demande au public de se lever.
Côté playlist, L nous a interprété Initiale, Petite, Jalouse, Mescaline, Wishes tree, El Djazaïr, Les corbeaux, Romance et série noire, Mon frère, Pareil (joli moment d'émotion), Mes lèvres, Je fume, Cocaïne...
J'ai lu en diagonale le nom de la grande Barbara associé à celui de L. En sortant du concert, c'est bien à "la longue dame brune" que j'ai pensé, de par la fêlure dans la voix et la diction soignée.
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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 13:42

Vendredi 9 novembre 2012 à la Faiencerie de Creil.
La face cachée de la lune, c'est un "concert-spectacle imaginé par Thierry Balasse, avec la complicité de Laurent Dailleau et Yves Godin", d'après l'album The dark side of the moon, des Pink Floyd.
Ce spectacle n'est pas une adaptation en français de The dark side of the moon, c'est la recréation en live des conditions d’enregistrement de l'album. Le titre prend donc tout son sens, puisque ce spectacle nous permet de voir la face cachée de l'album... Pour cela, les artistes ont tenu à utiliser les synthé analogiques d'époque. C'est aussi un concert pour pendule à balancier, réveils, caisse enregistreuse et papier déchiré. Un concept très intéressant.
Au centre de la scène, nous avons donc les synthétiseurs, les chanteurs étant placés à l'arrière de la scène. Je ne connais pas assez bien l'album original pour pouvoir affirmer qu'il y avait tous les titres, mais en tous cas il ne devait pas en manquer beaucoup. The great gig in the sky fut interprété par une seule chanteuse (Elisabeth Gilly) qui à mes yeux n'égale pas Sam Brown, mais nous a tout de même livré une belle performance vocale. Le choix du chanteur (Yannick Baudruche) et des choristes m'a paru judicieux et m'a semblé donner un rendu proche de ce que l'on peut entendre dans l'album.
Dans le spectacle, il y a par ailleurs "intrusion" de petits extraits de titres ne figurant pas sur The dark side of the moon, comme l'intro d'Echoes.
Je ne sais pas ce qu'en auront pensé les fans "puristes" de Pink Floyd, mais pour ma part j'ai bien aprécié.
Après le concert, nous avons eu un bord de plateau avec Thierry Balasse, qui nous a expliqué la genèse du spectacle et a répondu aux questions des spectateurs.

Pour ceux que ça intéresse, je vous propose la liste des synthétiseurs et instruments utilisés :
Sythétiseurs analogiques Minimoog et Synthi AKS; VSC3, Moog Source, batterie, basse, guitare, piano à queue, synthéiseur Nordstage, orgue Hammond, piano électrique Wurlitzer.

Extrait du spectacle : Money


 
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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 15:08

Overdrive festival à Chaulnes le 13 octobre 2012.
On commence avec Etté, du rock français qui envoie, mais qui pour ma part ne m'emporte pas.
Viennent ensuite les Plaxmol, qui débutent leur set par une reprise revisitée de Purple rain, de Prince. Ils nous proposeront ensuite d'autres reprises, principalement des 70's. Le groupe n'est pas mauvais, mais je ne suis pas conquise.

Le groupe qui suit est Hundred seventy split, groupe qui comprend deux ex membres des Ten years after. Là, on sent qu'on est très nettement monté en qualité, rien à voir avec les groupes précédents. les mecs assurent un max et font bouger le public et, même si ce n'est pas plus que ça un style que j'affectionne, je passe un bon moment.

http://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/556979_10151222260292847_1876410366_n.jpgArrivent ensuite les Canned Heat, très attendus par le public. Ce nom ne vous dit peut-être rien (comme c'était mon cas), mais sachez qu'On the road again, c'est eux !

Un groupe de blues mythique, donc, ils ont même fait Woodstock ! Là aussi, forcément, ça assure !!! Ils enchaînent les titres pour le plus grand plaisir du public, s'échangent les instruments (seul le batteur restera toujours au même poste) histoire de nous montrer que leurs talents sont multiples, bref, voilà un groupe mythique que je ne connaissais pas (sauf... On the road again, pour ceux qui n'auraient pas suivi précédemment) mais qui valait la peine d'être découvert ! Les quincagénaires et sexagénaires du public, eux, ne s'y trompent pas. Et sur scène, les papys du blues nous montrent qu'ils ont encore largement la pêche !
Après deux rappels, ils quittent la scène pour laisser la place à ceux pour http://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/522338_10151222261847847_1278829019_n.jpglesquels je suis venue : The Hyènes, dont j'ai déjà parlé ici et . Mais le public, venu en grande majorité pour Canned Heat, a déserté la salle, et nous sommes peu nombreux pour les applaudir. De ce fait, l'ambiance aura du mal à s'installer, et ce n'est qu'au rappel que ça commencera vraiment à chauffer, sauter, danser et pogoter dans le public. Ce qui ne m'empêche pas pour ma part de bouger dès la troisième ou quatrième chanson, sur le rythme entraînant de leur musique. Ils nous proposent pas mal de titres de leur tout nouvel album Peace and Loud (Die Deutschen, On dormira quand on sera mort, Dead Pompidou'z, La chanson pour emmerder les gens, La peur, Punk is dead, Le pouvoir, Normal), mais également quelques chansons de l'album précédent, telles que L'amour c'est de la merde ou Quand ça gueule, interprétée en rappel et qui réveillera enfin le public.


Sur l'ensemble du concert donc, ce fut un bon moment, surtout avec les trois derniers groupes ; sur The Hyènes uniquement, une petite déception à cause du manque d'ambiance dans le public, parce que ce groupe sur scène m'avait précédemment permis de m'éclater à fond dans une ambiance survoltée, et que j'étais venue pour retrouver ça... ce qui n'a pas été le cas. Mais ils n'y sont pour rien, ils ont assuré leur prestation et Vincent Bosler nous a fait son show comme à son habitude, trouvant toutes les manières possibles et imaginables de jouer de la guitare. Quant à Denis Barthe, on voit qu'il prend plaisir à jouer et c'est communicatif.
A revoir donc, avec un public à la hauteur de la pêche d'enfer qu'ils communiquent sur scène.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 21:27

http://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/183581_10151200492732847_383841453_n.jpgLes Blérots de Ravel au Palace de Montataire le 29/09/12.
un concert des Blérots de Ravel, ça s'écoute. Pour la musique festive style fanfare, avec accordéon et cuivres, qui donne envie de bouger. Pour les textes bien écrits, parfois humoristiques, parfois émouvants.
Mais un concert des Blérots de Ravel, ça se regarde également, tant leur jeu de scène est recherché, avec changements de place, mises en scène, moments "chorégraphiés", et une énorme expressivité de l'accordéoniste-chanteuse.
C'est donc à un spectacle complet que l'on assiste, histoire de s'en mettre plein les yeux et plein les oreilles. Le public ne s'y trompe pas, qui terminera le concert debout.
Côté setlist, parmi les nombreux titres interprétés, on notera Ta femme, La fin des haricots, la très belle Des bouts de femme, Trois jours de retard, Dans les gares (très belle chanson également, à ranger du côté "émotion"), ou encore Fleur bleue.
Je suis sortie de ce concert totalement conquise : je connaissais peu le groupe auparavant - juste de réputation - et je peux vous affirmer que cette réputation est loin d'être usurpée. Bref, un seul conseil : s'ils passent pas loin de chez vous, courez les voir !

 


 
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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 22:44

Tryo en concert à Beauvais le 9 juin 2012.
En première partie, Hamawassa, dont le chanteur est d'origine nigériane. Musicalement, c'est plutôt sympa, festif, ça donne envie de bouger. Côté textes, c'est parfois un peu naïf mais plutôt pas mauvais. Une manière plutôt agréable de patienter en attendant ceux pour qui nous sommes venus : Tryo.

http://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc6/181201_10150973244682847_1454008726_n.jpg

Ceux-ci arrivent après la petite pause de rigueur. Je suis installée dans les gradins, car l'amie qui m'accompagne n'était pas assez en forme pour descendre dans la fosse. Cela ne nous empêchera pas de bouger et de nous éclater, d'autant plus que l'ambiance dans la salle est excellente et que l'énergie fournie par le groupe se transmet jusque dans les gradins. Les chansons alternent entre classiques du groupe et titres du futur album, à paraître en août. C'est festif, souvent engagé, comme on peut s'y attendre avec ce groupe, cependant l'émotion n'est pas absente. Notamment sur Ladilafé (titre de l'album à venir), chanson hommage à Patricia Bonnetaud, qui était à l'origine du groupe (si j'ai bien compris ce que nous a dit Mali), et qui est décédée d'un cancer en février dernier. L'émotion m'étreint par surprise sur Serre-moi. C'est fou comme une chanson peut faire remonter certains souvenirs à la surface... Emouvante aussi, la chanson en hommage à Brian Williamson, jamaïcain activiste pour la défense des gays et lesbiennes, assassiné en 2004 en raison de son homosexualité... Ne croyez pas pour autant que ce concert était plutôt plombant, ce n'est absolument pas le cas ! En effet, comme je l'ai dit précédemment, la plupart des titres sont musicalement festifs. Ainsi, le groupe nous interprète G8, Si la vie m'a mis là, yakamonéyé, Sortez-les, Toi et moi, Greenwashing... Ils interprètent aussi (vers la fin) Ce que l'on sème, chanson que j'attendais car je l'aime particulièrement. Sur plusieurs titres, le public frappe des mains, et à certains moments les gens dans les gradins se lèvent, pour mon plus grand plaisir ! Le reste du temps, je danse sur mon siège. Le groupe est accompagné d'un DJ, "DJ scatman", qui nous offrira un intermède house-techno-truc (j'avoue que je n'y connais rien, ce n'est pas mon style de musique), et qui nous vaudra une reprise de la BO des Aristochats : Tout le monde veut devenir un cat. Chanson qui nous ramène à notre enfance, chouette moment.
Le groupe quitte la scène une première fois, avant de revenir pour quelques titres dont Désolé pour hier soir, très attendu. Le concert se clôture après le deuxième rappel sur un très beau moment : L'hymne de nos campagnes joué totalement en acoustique (tous instruments débranché, pas de micro) par le groupe, et chanté en choeur par le public. Belle émotion.
C'est donc avec le sentiment d'avoir passé une excellente soirée que nous quittons la salle.
A noter que Guizmo avait une attelle au pied gauche, sur le début du concert il était assis sur un tabouret, mais bien vite le tabouret a disparu et malgré l'attelle, le monsieur a bien bougé sur scène !

 

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 12:22

Après une bonne nuit de sommeil, on remet ça le dimanche 3 juin pour une journée qui s'annonce encore meilleure que la précédente.

http://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/598897_10150960366532847_1293436293_n.jpgArrivée cette fois encore vers 15h, après l'achat des jetons, je rejoins directement la scène A où se produisent Neggüs & Kungobram. Entre rap et slam, avec des orchestrations sympa, ce n'est pas totalement mon style de musique mais c'est plutôt plaisant à écouter, et le chanteur possède une vraie présence scénique.
Nous prenons placehttp://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/599599_10150960375142847_182739410_n.jpg ensuite au premier rang pour attendre les Têtes Raides. Le groupe entre sur scène, et c'est parti pour un show plein d'énergie qui débute cependant en douceur avec Fulgurance. La set-list fait la part belle au dernier album avec L'an demain, Emma, Angata, J'm'enfous, Météo, Gérard, So free ; sans oublier des titres plus anciens tels que Gino, Fragile, Latuvu, L'identité, ainsi que Je et Les artistes, issus de l'EP sorti en 2011. Sans oublier l'incontournable Ginette, offerte en rappel. Un excellent concert avec du punch, un Christian Olivier très charismatique, l'envie de danser sur place, qui efface plus que largement le concert trop calme (mais cependant excellent, parce que tant qu'il y a la poésie et la musique des Têtes Raides, ça peut pas être mauvais !) d'avril 2011 à Amiens. Ajoutez au milieu de tout ça la lecture du poème Déjeuner du matin, de Prévert, pour un beau moment d'émotion, et vous obtenez un très très bon moment, qui donne juste envie de retourner voir le groupe lors de son prochain passage dans le coin.


http://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/550626_10150960407752847_2142327369_n.jpgOn ne s'éloigne pas de la scène A, car c'est maintenant Hubert Félix Thiéfaine que nous attendons. Le chanteur et ses musiciens (dont le très charismatique guitariste Alice Botté) entrent en scène et débutent le set avec Fièvre résurrectionnelle. Et les titres s'enchaînent, dont beaucoup du dernier album Supplément de mensonge (La ruelle des morts, Petit matin 4.10 heure d'été, Infinitives voiles, Lobotomie sporting club, Les ombres du soir...), tous très poétiques, mais aussi des classiques telles que Alligators 427, 113e cigarette sans dormir, Mathématiques souterraines, Lorelei Sebasto Cha, Sweet amanite phalloïde queen, L'étranger dans la glace, et bien sûr, incontournable, La fille du coupeur de joints dont le public reprend la mélodie en choeur. C'est encore un très bon moment que nous passons, le tout dégageant une belle énergie.

Le temps de manger un morceau, et l'on revient vers la scène A où prendrahttp://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc6/182848_10150960513777847_2141937812_n.jpg bientôt place Emir Kusturica. Accompagné du No smocking orchestra (violon, accordéon, basse, batterie...), l'artiste nous offre un set généreux, invitant à plusieurs reprises des jeunes filles du public à monter sur scène. Côté public, on a des fourmis dans les jambes, et on finit par bouger pour trouver un peu plus d'espace pour danser. On bouge, on saute, on s'éclate. Je serais incapable de vous donner les titres (mis à part Was Romeo really a jerk, et le titre traditionnel qui a inspiré In the death car -avec un tâcle à Goran Bregovic au passage...), mais la musique est festive et les mélodies entraînantes. On y prend un vrai plaisir, j'ai aimé encore plus que Goran Bregovic hier, c'était tout simplement énorme !

http://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/484299_10150960519452847_518833566_n.jpgC'est presque fini, avant de quitter le festival, et malgré les jambes qui font mal, on prend le temps de s'arrêter à la scène B où joue Deci-delà. Ce groupe picard nous offre une chanson française plutôt sympa avec une orchestration comme je les aime (violon et violoncelle). Un moment plus calme (même si certains titres envoient bien) après le concert de folie que l'on vient de vivre.
En conclusion, ce fut un excellent festival, surtout cette journée du dimanche.
Un grand merci aux organisateurs, aux bénévoles, à tous ceux grâce à qui tout cela a été possible. Un tel festival à 10mn de chez moi, ça ne se boude pas ! Et pour ceux qui n'auraient pas les mêmes goûts musicaux que moi, le programmation est suffisamment éclectique pour que chacun puisse y trouver son compte.
Rendez-vous l'année prochaine !
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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 21:48

La cinquième édition du Mix up Festival avait lieu les 2 et 3 juin 2012 à Creil. La programmation étant plus qu'alléchante, j'ai donc pris mes places.

http://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc6/181017_10150960324412847_1738029470_n.jpgArrivée vers 15h, je repère les toilettes et vais acheter mes jetons tout de suite (tant qu'il n'y a pas la queue) avant de rejoindre la scène B où sont programmés les Bachibousouk. C'est un groupe picard que j'avais déjà eu l'occasion de voir aux Zicophonies à Clermont en 2010 et 2011. J'avais noté lors de cette deuxième date une évolution par rapport à l'année précédente, elle est cette fois encore plus flagrante. Le saxophoniste n'est plus le même, quand au chanteur, on me dit qu'ils en ont changé aussi, je n'en suis pas certaine, mais si c'est le même il a perdu plusieurs centimètres de cheveux et gagné en charisme. Je prends plaisir à danser sur leurs différents titres (parmi lesquels Elle est belle et La valeur de mon âme)  et retrouve notamment avec joie "Le bordel". On passe un tellement bon moment que les 4 ou 5 chansons qu'ils nous offrent nous semblent bien trop courtes ! Bref, un groupe en perpétuelle évolution qui, s'il continue à ce rythme, devrait bientôt faire parler de lui bien au-delà des scènes picardes !
C'est ensuite 1995 qui se produisent sur la scène A, n'étant pas fan de rap je vais juste y faire un tour, le temps que mes oreilles se rendent compte que non, décidément, ça n'est pas ma came. Petite pause glace sous le soleil,http://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/579861_10150960333132847_208445438_n.jpg c'est de loin que j'entendrai les Natural Mighty qui se produisent sur la scène B, avant de rejoindre la scène A pour y écouter Danakil. Un reggae qui fait bouger, plutôt sympa à écouter (je ne connaissais que de nom avant ce soir). Parmi les différents titres interprétés on retrouve notamment Quitter Paname, Les champs de roses et une version reggae de Non, je ne regrette rien, de la grande Edith Piaf. Le groupe est accompagné de Natty Jean qui apporte un plus par son charisme et sa présence scénique.

Il est déjà l'heure de manger, direction les stands Kebab, sandwiches et autres, que l'on dégustera assises à une table. Pendant ce temps, sur la scène B, joue Jaeyez que le programme décrit comme groupe de Hip-hop français afro jazz. A priori j'ai dû les entendre, mais j'avoue n'en avoir gardé absolument aucun souvenir.
http://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc6/166577_10150960337162847_45418551_n.jpgRetour à la scène A pour voir et écouter Tiken Jah Fakoly. Un reggae africain entraînant, qui donne envie de bouger. Il nous interprète entre autres African revolution, Le pays va mal, Plus rien ne m'étonne, Africain à Paris (une version française d'Englishman in New York, de Sting), Ouvrez les frontières, Vieux père ou Sors de ma télé. Les musiciens quittent la scène avant de revenir nous offrir encore 7 ou 8 titres, pour un rappel qui est presque un deuxième concert. Un artiste généreux, un artiste engagé également, pour défendre les droits de l'Afrique. Si cet engagement est louable, le fait que ce thème revienne systématiquement sur chaque chanson lors de la deuxième partie du concert a fini par me lasser, même si mes jambes continuaient à bouger au rythme de la musique. Ce sera le bémol que je mettrai sur ce concert qui était à part ça un bon moment.
Il est presque 23h, je commence à en avoir plein les jambes, je décide donchttp://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/556365_10150960344677847_1105143156_n.jpg de rester devant la scène A et trouve une place au premier rang pour attendre Goran Bregovic. J'en profite pour m'asseoir contre la barrière, pour ne me relever que juste avant le début du concert. L'artiste est accompagné par L'orchestre des mariages et enterrements, une fanfare de cuivres. C'est une musique très festive qu'ils nous offrent, à nous donner des fourmis dans les jambes et l'envie de danser. Souriant, communicant avec le public dans un excellent français, Goran Bregovic nous offre un très bon concert. Parmi les titres interprétés, on compte Jeremija, Elderlezi, In the death car (dont le public reprendra en choeur la mélodie), sans oublier l'incontournable Kalasnjikov, jouée en rappel et qui décuplera l'enthousiasme du public. C'est donc en apothéose que ce terminera cette première journée au Mix up.
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