Les mots sont la voix de l'émotion

Grand Corps Malade aux Zicophonies à Clermont le 20 mai 2011

En première partie, Bachibousouk, un groupe local. Je les avais déjà vus l'an dernier dans le même festival, j'avais trouvé ça pas mal mais sans plus, n'accrochant pas je crois à la voix du chanteur. Et bien, j'ai trouvé qu'ils avaient sacrément progressé, cette fois j'ai bien aimé, j'ai trouvé ça plus professionnel avec également une vraie évolution vocalement. Bref, j'ai été agréablement surprise et j'ai bien aimé. Nous n'avons pas eu Le bordel, qui m'avait marquée l'an dernier, mais pas mal de chansons sympa. Seul bémol, le public de Grand Corps Malade, pas particulièrement jeune, n'a pas trop joué le jeu et bougé sur cette musique très festive. Un peu dommage pour les membres du groupe, qui nous ont vraiment offert un beau spectacle. Ils nous interprètent entre autres Le temps de la vie (titre de leur album) et Elle est belle.
Pour en savoir plus et écouter quelques titres (et commander leur album) : http://www.bachibousouk.com/

Après une courte pause vient le tour de Grand Corps Malade, accompagné de ses musiciens. Il vient devant nous poser ses textes, ses mots, pour un très bon moment. Entre les différents titres, il communique pas mal avec le public. On ouvre ses oreilles, on savoure, et ce n'est jamais ennuyeux. Il alterne les titres de son dernier album avec ceux des deux précédents, et nous interprète (dans le désordre) : Définitivement, Education Nationale, Roméo kiffe Juliette, Rachid Taxi, Pères et mères, 1er janvier 2010, Les voyages en train dans une magnifique version piano-violoncelle (un des plus beaux moments du concert), Je viens de là, Midi vingt, Comme une évidence (je crois), 6e sens, Jour de doute, Ma tête, mon coeur... et encore quelques autres. Bien sûr, par rapport aux concerts que j'ai l'habitude de faire où ça bouge et où je m'éclate à fond, c'est très différent, mais j'ai réellement passé un bon moment, plein de poésie, de partage, d'écoute de mots mis en musique, et d'émotions. Aucun regret, et je retournerai le voir sans hésiter.