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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 00:50
Voici le texte écrit lors de l'entracte, celui-ci est totalement décousu et c'est la sonorité qui compte beaucoup plus que le sens.

Te regarder... encore
T'aimer un peu plus fort.
Et courir, et vibrer,
Sourire et espérer
Libérer mes douleurs
Oublier nos erreurs
Exorciser l'horreur.
Un sourire, un regard
Un éclair dans le noir
Un jour, une heure, un seul instant
Et tout se meurt, et tout reprend.
Rire, écrire, danser
Dire, redire, exister
Et puis tout, et puis rien
L'espoir fou, jamais loin
Te trouver, te rejoindre
Regarder le jour poindre
Le soleil se lever
Dans un rayon doré
Et sourire à la vie
Démystifier l'ennui
Un peu plus, un peu moins,
Toujours un peu plus loin
Se ruer à l'assaut
De nouveaux idéaux
Et laisser libre cours
A ce besoin d'amour
Qui vous étreint soudain
Et qui n'a plus de fin.
Regarder, voir, aimer,
Sourire, maudire, vibrer.
Liberté d'expression
Libérer les pulsions
Laisser les émotions
Dépasser la raison.
Et puis rien
Et la fin.
Tout ça pour rien ?
Non !

06/05/09
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 01:22
Hier, je suis allée voir un spectacle de hip-hop. Il y avait en fait deux spectacles, avec un entracte entre deux. Premier show, List'ic, de la compagnie C dans C. Ils ne sont que deux sur scène, une table de mixage est suspendue et en plus de danser ils mixent, nous projettent des images, et slament aussi. Est-ce que ce sont leurs mots qui m'ont inspirée, transportée ? Toujours est-il qu'au moment de l'entracte je me suis retrouvée prise d'un besoin impérieux d'écrire, qui ne m'a lâchée que plusieurs heures plus tard.

Voici donc un des textes écrits hier soir, en rentrant chez moi.

Un article pour ne rien dire. Ou bien n'importe quoi. Juste besoin d'écrire ce soir. Laisser filer les mots. Déjà écrit plein de trucs, que je mettrai ici après. Juste un état second. Plein de trucs à sortir de moi. En vrac, n'importe comment. Juste vomir les mots comme ils viennent, sortir de mon cerveau ces idées vaines. Encore. Toujours. Sans fin. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien. Ca file, ça fuse, ça sort comme ça. Et tant pis si c'est nul, le ridicule ne tue pas ! Trop de trucs qui se bousculent, trop d'idées, ou peut-être pas, mais un tas de particules qui s'entrechoquent, s'agitent et cherchent à s'échapper, les mots se précipitent au risque de s'écharper. Le chaos, le désordre, les mots mordent et se tordent, se libèrent, se cognent aux parois de mon cerveau trop étroit tout à coup pour tous les contenir. Alors juste continuer d'écrire jusqu'à laisser la source se tarir, les mots mourir d'eux mêmes pour mettre fin à ce poème (poème en prose évidemment, signe morose de mon tourment).
Folie passagère ? Envie éphémère ? ou juste un mal amer qui m'étouffe et se terre en de sombres repaires ? Qu'importe, je réitère et persévère dans ce plaisir solitaire d'écriture délétère. Tout, plutôt que me taire. Cette dérive en mer de mots, emmerdement de mon égo me tourmente et me met K.O. Pourtant je ne peux m'arrêter, mes doigts courent sur le clavier pour déposer ici ces mots comme on marque un tempo. C'est comme un vide dans mon cerveau, comme un acide amer et beau, un homicide des idéaux, un intrépide petit sursaut. Aucun sens à ces mots, leur essence en solo, juste une petite musique qui me donne la réplique, un rythme mélodique, métronome impudique.
Pas de fin, pas de trêve, j'écris ou bien je crève. Encore un peu, beaucoup, juste aller jusqu'au bout. Comme un subside à ma folie, un dérivé de mon ennui, les mots amis ou ennemis se déversent à l'infini. Je respire un grand coup, comme pour arrêter tout, mais non, c'est encore là, ce besoin ne me quitte pas. Pourquoi ce soir, pourquoi maintenant, par quel hasard, pour quel tourment ? Juste un trop plein de sentiments ? Une explosion des émotions ? Plus de notion du temps. Le vide autour des mots. Comme une petite mort, la fin des haricots. Soupir. Plus rien à dire. Pourtant, je les sens encore au fond de moi. Ils sont là. Me hantent, me tourmentent et tempêtent en moi. Plus tard peut-être ? Pour le moment, pour ce soir ou juste un instant, je vais m'arrêter là...
Et tant pis si c'est décousu, c'est juste mon âme mise à nu.

06/05/09
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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 00:53

Tous ces gens qui gesticulent,
Qui se pressent et me bousculent,
Tous ces gens indifférents
Qui se moquent de c'que j'ressens,
Et mon cœur qui saigne tant
Sur le pavé se répand.
S'en écoulent goutte à goutte
Mes angoisses, mes peurs, mes doutes,
Mais qu'est-ce que ça peut bien faire ?
Il n'y a plus de lumière.
Depuis que tu es parti,
Chaque jour est une longue nuit
Et je ne dois ma survie
Qu'à une étrange énergie
Qui me pousse vers l'avant
Même si j'ai mal en dedans ;
Qui me force à continuer
Quand je veux abandonner ;
Et me voilà condamnée
A devoir souffrir à jamais.
                    
(10 et 11/07/04)

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 00:33

Je la regarde avec douceur

A la douce heure

Où la lune est rousse

Et je m’attache

A ses taches de rousseur

Alors je l’effleure

Dans un lit de fleurs

Epanouies

Mais il ne fait pas nuit

Déjà le jour se lève

Lorsque je la soulève

Dans mes bras

Et un doux son s’élève

De ses lèvres

D’incarnat.

 

(fin décembre 2001)

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 23:33

Par un soir de hasard où je veillai fort tard,

J’ai fumé le cigare et mon premier pétard.

Lui, un peu à l’écart, l’air ailleurs, autre part,

Se buvait un Ricard en lisant du Ronsard.

J’en avais un peu marre, je l’ai rejoint au bar.

Il n’était pas bavard, il n’allait nulle part,

Mais quand, un peu plus tard, je fus sur le départ,

Je lus dans son regard qu’il n’était pas trop tard.

Fuyant tous les fêtards et tout le tintamarre,

Nous cherchâmes quelques part un coin loin des regards

Et trouvâmes par hasard chambre avec vue sur gare.

Rejoignant le plumard, pour que nos corps s’égarent,

Se prennent et se séparent, que s’allume le phare

De notre amour sans fard né un peu par hasard.

Quand je pris mon panard, il resta là, hagard,

Et très fier de son art, il s’endormit, peinard.

Quand le matin blafard éclaira le plumard,

J’émergeai du brouillard, lui dormait, le flemmard.

Je descendis au bar en marchant au radar,

Pris un café-cafard dans la lumière avare

Du petit jour bizarre de ce matin si rare.

Il descendit plus tard, commanda un pinard,

Puis largua les amarres pour un nouveau départ.

Ce fut un vrai cauchemar quand il fila dare-dare,

Sans jeter un regard en arrière, le bâtard.

Depuis j’ai le cafard, je cherche dans les gares,

De la Vendée au Var, avec beaucoup d’égards,

Mon bel amour Richard. Mais il n’est nulle part.

Il s’est éteint, le phare, et moi mon cœur se barre.

                                                       23/26 décembre 2001.

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 22:57
       Vu en première partie de Cali à La Maroquinerie le 28 mars 2009, et ce fut une belle découverte.des textees intelligents et bien écrits, sur les choses de la vie, les états d'âme, les souvenirs qui laissent des cicatrices (Le fer forgé), la légère parano (ou la simple curiosité) que nous avons tous à vouloir savoir ce qui se dit de nous en notre absence (La boule à facettes)...
        Tout cela sur des mélodies bien enlevées, avec de bonnes instrumentations (guitares et cuivres, entre autres).
        Pour son deuxième album, sorti le 30 mars 2009, il a travaillé avec Mike des Dionysos. Courez en découvrir quelques extraits sur son myspace. Vous ne serez pas déçus !


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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 23:32
             Vus en première partie de Cali lors du concert du 27 mars à la Maroquinerie. C'est le groupe de Julien Lebart ,le pianiste de Cali. Sur scène, j'ai trouvé ça pas mal musicalement mais j'avais moyennement accroché, il faut dire que cela a un côté assez "expérimental". Je m'explique : en tout et pour tout, ils sont deux (Julien, donc, au piano, et un contrebassiste). Le contrebassiste joue sur toutes les parties de la contrebasse, avec l'archet sur les cordes bien entendu, mais aussi en tapant sur la caisse ou avec l'archet sur la partie métallique "au bout" de la contrebasse. Ces sons sont enregistrés et ensuite passés en bouclesouvent additionnés les uns aux autres) à l'aide d'une pédale d'effet. Cela occasionne des "temps morts" entre les titres.
                Cela dit j'ai quand même bien apprécié et, ayant réécouté quelques titres sur Myspace (http://www.myspace.com/lechatdeschrodinger), c'est vraiment sympa ce qu'ils font ! Et si vous aimez, voilà un album qui vaut vraiment le coup d'être acheté car c'est un véritable objet d'art, ça se présente sous le format d'un 33 tours vinyle et le coffret renferme des peintures (une pour chaque titre de l'album). Et c'est bien sûr un CD qui se trouve à l'intérieur du coffret en dépit du format 33 tours


Sinon pour votre culture générale, Le chat de Shrödinger c'est aussi une expérience imaginée par le physicien Shrödinger (cqfd) au sujet de la physique quantique (voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chat_de_Schr%C3%B6dinger). Bon, je n'ai pas lu jusqu'au bout c'est un peu compliqué (personnes sujettes aux migraines ou détestant la physique s'abstenir !!! Pas contre tout le monde peut aller écouter les titres sur myspace :D )

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 00:16
Encore quelques mots ici car j'en ai oublié dans l'autre article et vu qu'il est déjà très long... on va pas en rajouter.

Cette fois-ci, sur Le grand jour, Cali ne nous a pas eus ! Nous avions bien révisé et avons donc pu continuer à chanter le premier couplet avant que Cali ne démarre lui-même la chanson ! Il semblait un peu déçu de ne pas pouvoir nous huer du coup

L'autre chose que je voulais dire c'est que lors de ce concert, je me suis rendu compte que si je vis les concerts à fond, je suis pas mal dans mon monde et ne réagis pas forcément de la même façon que les gens autour de moi. Je ne manifeste pas mon enthousiasme en criant (sauf quelques fois), mais en tapant plus fort des mains et en levant les bras plus haut.
Sur la partie électro aussi je dansais et bougeais à ma façon, sans m'être aperçue au début que les gens du forum faisaient une sorte de choré tous ensemble, se répondant avec les bracelets lumineux.
Et sinon j'ai aussi un souci (mais ça c'est pas nouveau !) c'est que je ne parviens pas à taper des mains en rythme et à chanter en même temps (enfin, je peux y arriver si je regarde les mains de quelqu'un d'autre qui tape lui-même en rythme lol). C'est un peu frustrant car j'aimerais faire les deux à la fois et généralement je ne peux pas !

Pour finir (si tu passes par ici...) un grand merci à Pépin pour toutes ces surprises, j'ai maintenant un mini drapeau catalan chez moi !
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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 22:00
Concert encore plus intense que celui de la veille car nous étions encore plus nombreux du forum, et puis il y avait les surprises organisées par le fan-club...

Avant concert :
Réveil, petit déj' (thé et 2-3 gâteaux secs, y a pas de pain chez mon frère !) et douche, puis je file à la gare du Nord où je dois être à 11h pour résupérer Marj'. J'y retrouve Poupi et Caliinette ainsi que Loreleï. Nous n'attendons pas longtemps (je suis arrivée juste à l'heure), le train arrive et nous reconnaissons Marj' au sourire qu'elle a en nous voyant. Nous partons chez Loreleï où nous retrouvons pas mal de monde, ceux qui étaient là la veille, puis ceux qui sont arrivés dans la matinée nous rejoignent. Une petite bière Belge pour se mettre en jambes et patienter en attendant l'arrivée des derniers, puis enfin tout le monde est là et nous partons. On s'arrête acheter un truc à manger au Mac Do, puis nous allons jusqu'à la Maroq' car beaucoup préfèrent faire la queue tout suite au lieu d'aller au rendez-vous du fan club, afin d'avoir les meilleures places.

Pour ma part je fais partie de ceux qui vont aux Buttes Chaumont avec le fan-club. Nous nous dirigeons donc vers le métro, les Belges, Caliinette, Ptitjulien et moi. On arrive au rendez-vous presque à l'heure, il y a déjà pas mal de monde, on dit bonjour à tout le monde, on attend ceux qui doivent encore arriver. Puis nous nous dirigeons vers le Parc où nous retrouvons Séverine et Xavier. Au départ nous voulions aller sous un kiosque, mais après avoir marché un petit temps aucun kiosque libre en vue, mais il y a des bancs, on s'arrête donc là et les bancs serviront à poser le nécessaire pour l'apéro. Champagne pour ma part, certains goûteront le Péké au spéculos. Le temps passe, nous n'avons pas trop envie d'attendre la répétition des danses, on ne souhaite pas arriver trop tard à la Maroq' ! On demande donc à Pépin de nous faire un point, Kylliane nous remontre les pas de base adaptés à la configuration de la salle (impossible de tourner, nous ferons donc une sardane "en ligne"), Pépin nous rebriefe sur les différentes surprises prévues. Puis retour au métro mais arrivés devant la salle, nous nous sommes faits griller car la plupart de ceux qui étaient au Parc sont rentrés en voiture ! Peu importe, nos amis du forum sont là on escalade les barrières pour aller avec eux.

Il est aux alentours de 16h, encore un peu plus de 3h d'attente pendant lesquelles la bière Belge coule à flot (demandez à Toni si elle était bonne ), sans compter que Pépin nous fait passer aussi du champagne qui reste de l'apéro. Mais je ne boirai pas dans la file d'attente, pas envie d'être mal pendant le concert.

Je n'ai pas de sandwich, je grignote des petits trucs que j'ai faits pour partager avec les autres mais qui n'auront pas trop de succès (sauf auprès d'Angelina ). Je fais donc connaissance avec Angelina et Anneux, on discute un peu. Le temps passe, enfin ils ouvrent les portes.

Je me retrouve à peu près au même endroit qu'hier, mais les membres du forum sont dispersés en trois endroits dans la salle. Peu importe, Loreleï parviendra à faire passer des bracelets lumineux à tout le monde. Une fois équipés, nous nous faisons signes à travers la salle par le biais de nos bracelets.
Le concert débute avec Cyrz en première partie (j'y consacrerai un autre article).

Le concert :
Courte pause puis Cali... Je ne redétaillerai pas tout le concert qui était assez peu différent de celui de la veille niveau playlist, je parlerai plutôt des différentes surprises (toujours dans le désordre car je me souviens plus comment ça s'enchaînait).
Dès le début du concert, aux premières notes de l'Espoir, nous brandissons tous une feuille sur laquelle est inscrit : L'espoir
c'est toi
c'est nous

Lorsque Blaise attaque Els segador (l'hymne catalan), c'est un drapeau catalan que chacun d'entre nous brandit (du moins les 2-3 premiers rangs). Plus tard, sur C'est quand le bonheur, nous chausserons tous nos lunettes de soleil. Lorsque la sardane retentit, nous voilà partis pour la danse... sur place, ce n'est pas évident, mais je pense que Cali aura apprécié !
Pour finir le concert, sur 1000 coeurs debout, il est prévu que nous sautions en nous tenant tous par les épaules, serrions le poing haut vers le ciel, que nous fassions le bordel quoi ! Ma voisine de droite ne voulait participer à rien (pfff quelle nase !), je saisis Marj' qui est à ma gauche par les épaules avec l'intention de m'en donner à coeur joie sauf que... n'ayant quasi rien mangé de la journée, debout depuis plusieurs heures d'abord dans la file d'attente puis dans la salle... j'ai très vite le souffle court et un point de côté. Je fais une courte pause mais repars vite : tant pis, le concert est fini, je peux tomber dans les pommes, j'aurai bien profité. Finalement, avec quelques pauses, je tiendrai le coup (même si je ne suis pas au mieux de ma forme !)

Voilà pour les surprises, quelques autres remarques sur le concert :
Cette fois c'est Laura (druggy) qui montera sur scène pour danser avec Cali sur Roberta, comme elle est un peu réticente nous scandons son prénom ! Elle y va donc et assure bien !
Sur L'amour parfait, Cali descend comme toujours dans le public. C'est avec joie que je le vois passer à côté d'Anneux et Angélina, face à laquelle il s'arrêtera même un petit temps. Je les avais vues plus tôt dans la soirée tendre la main dans l'espoir que Cali la prendrait, mais il ne l'avait pas fait, maintenant les voilà comblées !
C'est cela que j'ai retenu du fait de faire le concert tous ensemble : au-delà des petits signes que nous nous envoyions d'un côté à l'autre de la salle, c'était aussi se réjouir des bonheurs des autres.

Deux différences encore avec le concert de la veille : Cali nous raconte qu'un jour il a rencontré chez des amis un jeune homme qui préparait son Agreg', et qu'il lui a promis de le faire jouer avec lui sur scène s'il avait son exament. Le jeune Molène a obtenu son Agreg, il est présent ce soir pour accompagner Cali à la guitare sur Pensons à l'avenir. Il chantera même quelques mots sur le refrain (pas très en rythme et avec un fort accent, mais il y a pris du plaisir et c'est bien l'essentiel).
Et puis, ce soir, ce n''est pas La nuit je mens que Cali reprend mais Voir un ami pleurer, une magnifique chanson de Jacques Brel. Ce sera, pour moi, la chanson la plus émouvante de ces deux soirées (sans doute lié aussi au silence dans la salle à ce moment car peu de gens connaissaient les paroles. Sachant que pendant les deux concerts j'avais un type derrière moi qui me chantait dans l'oreille... ce silence est d'autant plus agréable et me permet de savourer toute l'intensité et toute l'émotion de la chanson).
Petite surprise à la fin du concert : sur 1000 coeurs debout, Cali fera monter sur scène une demoiselle du public... etil s'avère que cette demoiselle n'est autre qu'Olivia Ruiz, présente ce soir-là dans la salle aux côtés de Mathias Malzieu. Elle dansera avec Cali et ne chantera que quelques notes de la chanson.

Le concert se termine, Cali reste un moment sur scène, une fois de plus le bonheur que je lis sur son visage décuple mon propre bonheur.

L'après concert :
Nous nous dirigeons vers le bar mais celui-ci est pris d'assaut. Pas de place à l'intérieur, nous nous installons à une table à l'extérieur, mais il ne fait pas chaud du tout. On commande les boissons (enfin pour ma part en fait rien, je suis restée assise à récupérer après le coup de mou que j'avais eu à la fin du concert. Même pas le courage de me lever pour aller commander). Ensuite, nous nous dispersons : certains partent chercher un endroit où manger car ils ont faim, d'autres trouvent une table à l'intérieur et s'y installent, je les rejoindrai un peu plus tard. Quelques personnes de notre groupe restent dehors. Soudain j'entends dire que Cali est à l'extérieur et signe des autographes, fait des photos...

Soudain j'entends dire que Cali est à l'extérieur et signe des autographes, fait des photos... J'y vais donc. Il y a du monde autour de lui, je suis avec Anneux et ses parents, Cali signe des autographes, répond aux différentes sollicitations. Puis il dit qu'il souhaite rejoindre sa famille au bar, ils ne seront plus là demain. J'aurais aimé une photo avec lui, tant pis, ce sera pour une autre fois. Je respecte son souhait et le laisse se diriger vers le bar. Ce n'est pas le cas de tout le monde et Cali est encore arrêté à plusieurs reprises avant de pouvoir pénétrer à l'intérieur. Certains viendront même le déranger alors qu'il est avec sa femme et ses amis ! De ce fait, il s'éclipsera vite.
Je n'aurai donc toujours pas eu ma photo aux côtés de Cali, Anneux a eu plus de chance que moi ! (je précise juste que cétait avant que Cali n'émette le souhait de retrouver sa famille).
Comme hier, nous restons jusqu'à la fermeture, ceux qui étaient partis manger ne nous rejoindront finalement pas à la sortie de la salle. On improvise quand même une chenille un peu silencieuse juste devant la Maroq', quelques uns nous disent au revoir et comme hier je redescends avec le gros de la troupe jusqu'au boulevard, où je les quitte pour rentrer chez mon frère.
Nous nous retrouverons presque tous le lendemain pour une chouette journée tous ensemble.
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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 14:36
Concert partagé avec plein de Califous du forum http://cali.actifforum.com, je parlerai donc aussi de l'avant et de l'après concert.

J'arrive à la salle aux alentours de 15h-15h30, il n'y a pas encore beaucoup de monde et je repère tout de suite en tête de file quelques personnes du forum (Céline notre chef, Françoise, Poupi et Caliinette les deux frangines, et Anne-Sophie). Je contourne donc les barrières et les rejoins, ne me rendant compte qu'après coup que je viens de griller tout le monde (toutes mes excuses aux quelques personnes extérieures à notre groupe qui étaient derrière nous). Tant pis, je reste avec mes amis. Ca discute, ça joue aux cartes, ça lit... Cali passe à plusieurs reprises dedant nous et nous fait signe.
La file d'agrandit peu à peu, nous attendons avec impatience l'arrivée des calibarges Belges, mais ils seront là plus tard que prévu et du coup se trouveront un peu plus loin dans la file (mais ils n'auront pas manqué auparavant de nous faire parvenir quelques unes des bières qu'ils ont apportées, je goûte la Kriek et... ça se boit comme du petit lait; c'est super bon ! Merci les Belges !)
On nous avait annoncé l'ouverture des portes vers 19h30, finalement elles ouvriront à 19h45. Il n'y a pas trop de précipitation, les gens dans la file sont plutôt calmes. Je rentre parmi les premiers et me retrouve au premier rang, face au piano, à côté des deux frangines, nous nous étalons bien pour garder des places pour les Belges et Loreleï, la logeuse parisienne officielle du forum. Loreleï nous distribue des bracelets lumineux, nous voilà parés pour le concert.
En première partie, Le chat de Schrödinger, le groupe de Julien (le pianiste de Cali). Je ne détaillerai pas, j'y consacrerai plus tard un article.
Après une courte pause, nous entendons enfin la voix de Jeanne Moreau, annonciatrice du début du concert. "Il fait très froid cet hiver..."
Comme à St Quentin, l'émotion m'étreint d'entrée de jeu avec L'espoir que Cali interprète seul au piano. L'émotion sera cependant moins intense sur ce concert (peut-être la faute au type derrière moi qui me chantait dans les oreilles ? Me demande d'ailleurs si j'ai pas eu le même le vendredi ET le samedi...)
La première partie se déroule malgré tout toute en émotion, notamment sur Giuseppe et Maria. Je ne détaillerai pas les titres joués car je ne les ai plus trop en tête, il ne nous fera pas Amour m'a tuer, qu'il avait chantée à St Quentin. Puis arrive Le grand jour, la musique démarre, nous commençons à chanter sur al musique, mais très vite nous ne savons plus le texte... Cali du coup se moque gentiment de nous avant d'attaquer lui-même la chanson. L'ambiance est intense cependant sur cette chanson, où nous chantons et frappons des mains.
Arrive la partie électro, où cette fois je m'éclate plus qu'à St Quentin, je danse, je bouge, je saute, je tape les mains, lève les bras.... Bref je profite à fond. Ca change ces versions, ça ne me déplaît pas, seul petit bémol sur la fin de L'exil où je n'aime pas les "Hey !" scandés qui à mes yeux ne sont pas en phase avec l'émotion que recèle cette chanson.
Sur L'amour parfait, il traverse le public, mais malheureusement ne passera pas près de moi.
Après une courte pause pendant laquelle nous ne manquons pas de crier et tape des mains, Cali revient à nouveau seul au piano (je ne me souviens plus pour quelle chanson par contre...)
Sur Roberta, il fait monter comme d'habitude une fille sur scène et choisit... Caliinette, qui se trouve juste à côté de moi ! En temps normal j'enragerais qu'il choisisse la fille d'à côté, mais là je suis juste super heureuse pour elle ! Elle assure carrément en plus !

Sophie Calle seul à la guitare sera comme toujours source d'une forte émotion aussi, là encore moins qu'à Saint Quentin cependant. IL enchaîne sur Pas la guerre, Je m'en vais...
Et puis, il nous offre une très bel reprise, un superbe hommage, La nuit je mens... Là encore, beaucoup d'émotion.

(bon l'ordre n'était peut-être pas le bon là encore).

Enfin, final de folie sur Mille coeurs debout, reprise en coeur, où on saute, chante, lève le poing haut vers le ciel... moment très intense. Comme d'habitude Cali reste assez longtemps sur scène, se montre ému, sa joie me fait sourire encore plus !


Nous sortons de la salle, on discute u peu avec deux trois personnes arrivées après coup, et nous nous dirigeons vers le bar. Chacun commande sa boisson (pour ma part n Martini blanc), certains s'en voient offrir une par Adrienar, l'admin du forum de Bénabar, on reste un moment debout puis nous trouvons une table libre, on s'installe. Il y a déjà quelqu'un à la table d'à côté... On discute, on prend des photos, on joue à un jeu de questions-réponses sur des chansons (merci Latitebelge d'avoir apporté ce bouquin !) et donc on chante. Et qui donc vient s'installer à la table à côté de la nôtre ? Cali himself ! Il est à deux chaises de moi mais en fait je lui tourne le dos puisque tout le reste de mon groupe se trouve à ma droite (et donc, Cali à ma gauche). Mais ce qui était marrant c'est qu'on a continué à délirer, à chanter à tue-tête (des chansons bien nulles pour la plupart en plus !) à deux pas de lui.
Il y avait aussi Richard Kolinka pas bien loin (oui enfin... sauf que j'avais pas tilté lol, j'ai juste vu Cali discuter avec un mec qui me disait quelque chose sans réaliser que c'était lui, c'est après quand les autres en ont parlé que ça a fait tilt !) Il était présent dans la salle lors du concert, d'ailleurs à un moment Cali a fait une allusion à lui et aux autres musiciens de la tournée électrique.
Le soirée se poursuit dans la bonne humeur, à 2h du matin le bar ferme donc on nous invite gentiment à sortir. On dit au-revoir à Céline et Françoise qui ne partent pas dans la même direction que nous, pour ma part je descend le boulevard avec les autres avant de leur dire au-revoir pour regagner l'appart' de mon frangin, à deux rues de là.

En résumé, un excellent concert et une super soirée !

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