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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 17:41

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/Images_Produits/FR/fnac.com/Visual_Principal_340/1/4/1/9782081294141.jpg

Le dernier roman de Mathias Malzieu.
Résumé :
Un inventeur-dépressif rencontre une fille qui disparaît quand on l'embrasse. Alors qu'ils échangent le plus petit baiser jamais recensé, elle se volatilise d'un coup. Aidé par un détective à la retraite et un perroquet hors du commun, l'inventeur se lance alors à la recherche de celle qui « fait pousser des roses dans le trou d'obus qui lui sert de coeur ». Ces deux grands brûlés de l'amour sauront-ils affronter leurs peurs pour vivre leur histoire ? Le plus petit baiser jamais recensé est un vrai faux polar romantique.


Comme à son habitude, Mathias Malzieu nous transporte dans son univers onirique et poétique. On part avec lui à la recherche de cette fille invisible qui l'a séduit. Et, on rêve de goûter le chocolat qui permet d'embrasser à distance, on se régale avec les sparadramours, petits poèmes en prose composés par l'inventeur pour la fille invisible. Indépendamment du roman, ces petites textes sont comme de petites bulles de poésie que l'on peut lire et relire pour éclairer les jours tristes. Mystère, amour, inventions, écureuils de combat, perroquet détective...  un roman pour ceux qui aiment rêver les yeux ouverts.
L'écrivain-chanteur a développé autour de la sortie du livre tout un univers avec les "plus petits films jamais recensés", et les chocolats qui permettent d'embrasser à distance.

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 17:17

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/Images_Produits/FR/fnac.com/Visual_Principal_340/2/6/3/9782709629362.jpg

Un livre de Vincent Hegel.
Résumé :
L'Italie au lendemain de la Première Guerre. Entre mer et forêt, au coeur des Pouilles, se niche le village de San Nidro où grandissent Basilio et Lucia. Née de parents inconnus, Lucia est différente et les villageois s'en méfient : enfant presque sauvage, elle est l'amie des signes envoyés par la nature. Basilio, lui, vient de perdre son père. Pour conjurer le chagrin, il oscille entre deux mondes, sa vie de pêcheur sous la voile du sage Luigi, l'univers magique et inspiré de la petite fée des bois. Liés par le destin, Lucia et Basilio s'aiment et se jurent fidélité sans même se l'avouer.
Mais un acte irréparable (un bûcher dressé par les enfants pour incinérer le corps du vieux Filippo, qui avait pris Lucia sous sa protection) va faire basculer ces amours enfantines dans le cours tragique de l'Histoire. Sur ordre des fascistes, Lucia est enfermée dans un couvent de Bari. Elle parvient à s'enfuir et se retrouve à Rome. Basilio, désespéré, fera tout pour la retrouver. Une quête faite d'espoirs et de rendez-vous manqués à l'heure où l'Italie mussolinienne pactise avec le diable... Une destinée à mille lieues du "paradis" de San Nidro attend les deux jeunes gens au cours de ce roman envoûtant. Après sa période toscane, Vincent Engel nous emporte dans une géographie sauvage et romantique où affleure toute l'âpreté d'un Sud qui échappe au temps.

Ce livre est un très beau roman d'amour sur fond d'Italie Mussolinienne. Sans jamais sombrer dans la mièvrerie, l'amour y est présent sous toutes ses formes : amour fou, profond et indéfectible, mais contrarié ; amour-dévouement, présence apaisante et silencieuse ; et enfin, amour prêt à tout pour garder l'être aimé auprès de soi, cet amour qui à mes yeux n'est pas amour mais égoïsme. Porté par une écriture poétique, un livre aussi beau que les paysages des Pouilles qui y sont décrits.

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 16:53

Nouvelles virtuosités au Théâtre du Beauvaisis, le samedi 18 mais 2013.
La compagnie 3e étage est dirigée par Samuel Murez et regroupe des danseurs et solistes de l'opéra de Paris (ce soir, ils étaient 11).

On s'attendrait donc à voir un spectacle regroupant plusieurs extraits de ballets classiques, le tout très académique. Détrompez-vous ! La plupart des chorégraphies sont signées par le directeur de la compagnie, et, si les deux premiers tableaux sont assez classiques (avec un joli pas de deux avec danseuse en tutu rouge), la suite est pleine d'humour et d'originalité. Un tableau nous montre les efforts de deux garçons pour séduire une jeune fille "explosive". Ce tableau nous réserve des surprises, un joli jeu avec la musique puisque mouvements et musique se répondent parfaitement avec beaucoup d'humour. Un autre joue sur la rivalité entre danseurs, où l'on nous les montre tantôt séducteurs, tantôt poseurs ou fiers à bras (très mâles en somme, bien loin du cliché ancré dans l'esprit de certains comme quoi beaucoup de danseurs seraient homosexuels), avec un petit facétieux qui essaie, rate, recommence, le tout non sans exploits (car il faut être doué pour faire mine de rater...) Deux personnages récurrents, grimmés de blanc, lient les différents tableaux les uns aux autres.
Un autre tableau encore, nous montre les coulisses de l'opéra, on entend les techniciens, les consignes de placement ou de pauses, et le souffle des danseurs dans l'effort. Nous aurons aussi un joli pas de deux, et encore quelques autres pièces.
On rit, le tout est enti-académique et très réussi, on admire le travail des danseurs, et on sort de ce spectacle totalement conquis, en ayant passé un excellent moment ! A conseiller à tous ceux qui n'aiment pas la danse classique (et à ceux qui aiment aussi, bien sûr !)
Quelques extraits en vidéo :

Me 2

Quatre


 
 

 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 19:49

Saez au Zénith d'Amiens le 19 mars 2013

http://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc7/481972_10151531699947847_793070165_n.jpgPremier concert de la tournée qui fait suite à l'album Miami, sorti la veille.
Saez, je l'avais déjà vu en festival en 2010, lors du Festival Pic'Arts, et j'étais restée un peu sur ma faim (même si j'avais bien aimé), parce qu'en configuration festival, c'était surtout le Saez révolté, et qu'il m'avait manqué quelques chansons d'amour pleines d'émotion, comme il sait si bien les faire. Je souhaitais donc le revoir hors festival...
Et je n'ai pas été déçue. Le concert se compose de deux parties, séparées par un court entracte. Dans la première partie, c'est Saez l'écorché vif que nous avons en face de nous. Il démarre tout en douceur, accompagné seulement de sa guitare et de son accordéoniste. Et l'on pourrait dire qu'il commence par la fin, puisque c'est avec La fin des mondes qu'il ouvre le concert. Suivent (dans le désordre), Marie, Messine, Betty, Ma petite couturière, ainsi que deux chansons inédites (titres sous réserve) : Paraît qu'elle est en ville et On se désire, très belle chanson toute en émotion. Sur certaines chansons, ça démarre en douceur et monte en intensité au cours de la chanson, pour mieux nous emporter. (à la troisième chanson sont venus s'ajouter une basse, une autre guitare, une batterie). Le chanteur nous annonce ensuite une pause.
A le reprise, ce sont d'abord les musiciens qui entrent en scène (de nouvelles percussions se sont ajoutées), pour nous proposer un instrumental sur des rythmes qui m'évoquent la bossa-nova. Puis arrive Miami, où le chanteur est accompagné d'un human beat box. Je ne suis pas très fan de la chanson, et le titre suivant m'amène à penser que cette deuxième partie de concert va beaucoup moins me plaire. Arrivent alors des chansons comme Pilule, Cigarette, Marguerite ou Debbie, qui me font changer d'avis et retrouver un Saez qui me plaît bien mieux ! Là aussi, sur certains titres ça monte en puissance au cours de la chanson pour exploser et nous en mettre plein les oreilles. Le public ne s'y trompe pas, ça bouge devant ! Dans cette deuxième partie, outre les titres déjà cités, le chanteur nous propose également J'accuse, Marie ou Marilyn, Embrasons-nous (et on peut dire qu'il met le feu !), Fils de France, Rochechouart, Pour y voir, Le roi et J'hallucine.
Le chanteur communique avec le public, s'excuse parfois pour les risques d'erreur sur les titres difficiles, nous interpelle : "y en a quand même quelques unes que vous ne connaissez pas" et se propose, la prochaine fois, de partir en tournée sans avoir sorti d'album (puisque de toutes façons la musique est dématérialisée...) Il semble heureux de retrouver son public.

Lorsque Saez et ses musiciens quittent la scène, le public ne bouge pas, en demandant encore.
Il revient, une fois encore avec juste sa guitare et son accordéoniste, pour nous offrir un beau moment d'émotion avec Putains vous m'aurez plus, chanson qui, liée à un épisode particulier de ma vie, m'émeut beaucoup, et On n'a pas la thune.
Il y aura un deuxième rappel, avec cette fois-ci les musiciens au complet, pour nous interpréter Into the wild, J'veux qu'on baise sur ma tombe qui nous offre un très beau moment d'émotion. Comment résister à ces mots ?
"J'aurais aimé t'aimer
Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Que c'est beau d'aimer
J'aurais aimer t'écrire
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire
Juste pour ton sourire"
Le rappel se termine en beauté avec Tu y crois toi, très belle chanson également.

Le public ne quitte toujours pas la salle, et le chanteur reviendra une troisième fois, seul avec sa guitare, pour nous offrir Châtillon sur Seine, un dernier titre tout en émotion.
Je sors du concert heureuse, j'ai passé un excellent moment, et je sais déjà que si le monsieur repasse pas loin de chez moi (même en festival !) je retournerai le voir.
Ce soir à Amiens, nous avons eu le Saez écorché vif et le Saez révolté, nous avons eu la douceur et la puissance, nous avons simplement été emportés dans l'univers poétique et dérangé d'un très bel artiste.


 
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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 15:45

http://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc6/267966_10151461083517847_1127677549_n.jpgConcert au Palace de Montataire le 15 février 2013.
Titi Robin, c'est un mélange entre musique tzigane et orientale. Je connaissais surtout de réputation, j'avais entendu quelques titres ici ou là, et je savais que je ne devais pas louper son passage dans ma salle de concert favorite.
Ils entrent en scène à trois, ce qui me surprend puisque le titre du spectacle annonce un quartet. Nous avons là Titi Robin qui altelnera entre oud, guitare et bouzouq, Francis Varris à l'accordéon et Alex Tran aux percussions. Le concert qui suivra va nous démontrer que, chacun dans sa partie, ce sont trois virtuoses que nous avons sur scène. Les morceaux s'enchaînent, certains lents, la plupart enjoués, pour un moment agréable et festif. On note également une belle complicité entre les musiciens, notamment lors d'un passage où Titi Robin et Francis Varris s'affrontent en une joute musicale et amicale, pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Sur la deuxième partie du concert, ils sont rejoints par Maria Robin, qui chante d'une voix douce et belle,et danse sur certains passages.
On écoute, parfois on peut fermer les yeux et se laisser emporter vers d'autres paysages. Je serais bien incapable de vous citer les titres interprétés, si ce n'est Son doux visage, cité par Titi Robin, mais je peux dire en revanche que j'ai passé un agréable moment, tant ces mélodies sont belles et bien interprétées. S'ils passent par chez vous, n'hésitez pas...

 

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 15:07

http://1.bp.blogspot.com/-L1ZOe4d_kGo/T0IVltCXUPI/AAAAAAAAJKw/_lMjmA22Li0/s1600/Histoire+du+soldat_%E2%94%AC%C2%AEEmmanuelle+Murbach5395.jpegLe 14 février dernier, j'assistais au Théâtre du Beauvaisis à Histoire du soldat, pièce de théâtre musical, sur une musique d'Igor Stravinsky et un texte de Charles-Ferdinand Ramuz, mise en scène par Roland Auzet. Avec, pour interpréter le rôle titre, Thomas Fersen.
Le rideau s'ouvre sur un décor minimaliste, mais original : en fond de scène, un mur blanc auquel sont "accrochées" des plates-formes, sur lesquelles sont intallés les musiciens (un violon, un basson, une clarinette, un trombonne, une trompette, et au sol sur les côtés de la scène, une contrebasse, une batterie). Le sol est jonché de chaussures, que Thomas Fersen déplacera et dont il recomposera l'agencement au fil de la pièce, pour figurer des lieux, délimiter des espaces.
Histoire du soldat est issue d'un conte populaire russe intitulé Le Déserteur et le Diable. Joseph, soldat naïf et vulnérable, rentre chez lui pour une permission. Il marche. Il va retrouver sa promise. Mais en chemin, il rencontre un homme, auquel il donne son violon en échange d'un livre magique qui prédit l'avenir... Très vite, Joseph va réaliser qu'en effectuant ce marché il a tout perdu de ce qui était sa vie. Et le spectateur découvre alors que l'homme, le marchand rencontré en chemin, n'était autre que le diable...
Thomas Fersen, seul en scène, endosse tous les rôles, passant de l'un à l'autre à l'aide d'un simple accessoire, se répondant à lui-même dans les dialogues. Belle performance d'acteur pour celui que l'on connaissait jusqu'à présent en tant que chanteur. Son univers lunaire et décalé se prête parfaitement à la pièce, pour nous dérouler un récit où l'on ne s'ennuie pas une seule seconde. Un spectacle plaisant et réussi.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 19:13

Cali au 106 à Rouen le 8 février 2013, pour sa nouvelle tournée, Vernet les Bains.
En première partie, Cabadzi, un groupe qui nous propose un rap sobre accompagné par un human beat box, une guitare et un violoncelle (et une trompette sur quelques titres). Les textes sont bien ficelés, les mots font sens et sont déclamés sur un ton non agressif. Le human beat box est trop fort, trop présent à mon goût, mais le mec est quand même plus que balaise, il nous offrira un solo époustouflant ! Pour moi qui n'aime pas le rap agressif, avec Cabadzi j'ai passé un bon moment, je ne suis pas totalement fan comme je l'ai dit en raison de la beat box (qui n'est pas mon truc non plus), il n'en reste pas moins vrai que ce groupe a du talent. Et quand ils nous proposent un dernier titre en semi-acoustique, j'apprécie totalement.
Et, je viens de réécouter pour vous trouver la set-list (Fiston, Avant eux, Le temps passe, Cruel, Piscines et gamines en string, et final sur Lachons-les), et je trouve que sur CD c'est beaucoup plus doux que ce qu'ils nous ont proposé en concert, et j'aime bien. Je ne peux que vous conseiller d'aller y jeter une oreille pour vous faire votre propre opinion.

http://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/72898_10151444266577847_1703488027_n.jpg

Après une pause le temps pour Cabadzi de remballer leur matériel, Cali arrive enfin sur scène. Au début, nous ne le voyons pas, mais entendons quelques notes d'harmonica. Il débute le concert avec L'amour fou, dabord seul avec sa guitare (et, donc, son harmonica) avant d'être rejoint par le reste du groupe qui enflamme le titre. Suit Elle m'a dit, reprise en choeur par le public, et d'entrée le ton est donné : ça va être un concert de folie.
Les chansons s'enchaînent, très vite Cali fait un premier slam dans les premiers rangs du public, l'ambiance est là. Lorsque je reconnais Putain de vie sur les premiers coups de batterie qui introduisent la chanson, les larmes me viennent aux yeux. Me voilà replongée plus de deux ans en arrière, au moment de la sortie de l'album. C'est fou, le pouvoir des mots... Le titre est enjoué niveau mélodie, ça chante et tape des mains dans le public, et je suis là, incapable de bouger. Je finirai par me forcer à chanter et taper des mains, parce que Cali encourage le public à le faire. Il enchaîne avec Je sais ta vie.
Entre ces moments où il met le feu, il y a des parties plus douces, bienvenues pour nous donner de belles émotions. J'apprécie tout particulièrement un titre où il est seul sur scène avec Robert Johnson (je ne sais plus si c'était Un femme se repose ou Mes vieux cinglés, il a interprété les deux lors du concert), et surtout, surtout, une magnifique version de Amour m'a tuer, avec Cali et l'harmonica et Julien Lebart au piano.
L'émotion est présente également sur Giuseppe et Maria, qui est toujours très prenante pour moi (même si elle l'est probablement moins sur ce concert que sur la tournée précédente), et sur L'exil, que je suis heureuse de retrouver dans une très jolie version, en douceur.
Que dire de plus ? Deux rappels, un changement de tenue, un deuxième slam jusqu'au bout du public (la veille à Lille il avait excaladé le balcon et fait un saut de 4m de haut, rattrapé par ses fans, mais même à regarder la vidéo ça fout la trouille ! Ici il n'y a pas de balcon...), une descente dans le public, et un final sur Happy end... sur laquelle nous entendrons la voix de Bénabar, croyant alors le voir apparaître (Cali jouait bien le jeu en regardant du côté des coulisses), mais ce n'était qu'un duo virtuel.
Et, à la fin du concert, je retrouve ce moment que j'aime par-dessus tout : Cali qui reste seul sur scène après le départ de ses musiciens, qui savoure les acclamations du public, et dont le bonheur tellement visible me fait sourire encore plus fort.
J'avais adoré la tournée L'autre vie en piano-voix. J'avais eu un aperçu auditif de ce que pourrait donner cette nouvelle tournée en décembre, lors d'un live au Mans pour RTL2, et j'avais trouvé que les nouvelles chansons étaient moins bien en électrique que sur l'album, tout en sachant très bien qu'une fois dans la salle, dans l'ambiance et avec Cali en face de moi, mon ressenti serait différent. Je redoutais de voir pour la première fois Cali en électrique sans cuivres ni violons. Et j'ai adoré, sortant du concert en n'ayant pas les mots pour exprimer ce que j'avais ressenti si ce n'est un immense "Waouh !"
Un seul (tout petit) bémol concernant Je rêve de voir l'été, qui m'avait fait pleurer en piano-voix et dont cette nouvelle version ne me séduit pas vraiment, la batterie y est top présente à mon goût (par contre le final avec une montée en puissance avant un retour au calme est absolument superbe !)
Côté playlist, outre les titres déjà cités, Cali a interprété Qui se soucie de moi, Je m'en vais, Mille ans d'ennui, Ma douleur, Dolorosa, C'est quand le bonheur, Ce soir je te laisse partir, Venez le chercher, Tu me manques tellement, La grotte des amoureux, Mon ami, Pensons à l'avenir, L'amour est éternel, 1000 coeurs debout, Comme j'étais en vie, Cantona.
On peut noter l'absence de chansons que je pensais incontournables comme Le grand jour ou Roberta, et pourtant, malgré l'absence de ces titres et d'autres que j'aime beaucoup, à la sortie du concert, je n'ai eu aucune impression de manque, pas de "dommage qu'il  n'ait pas fait celle-là". C'était juste un superbe concert, dont on sort avec des étoiles plein les yeux en attendant déjà avec impatience la prochaine fois.


 
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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 15:36

Concert au Palace de Montataire, le 25 janvier 2013.
http://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/313859_10151431991967847_838854182_n.jpgEn première partie de cette soirée chanson française, Valdimir Anselme. L'artiste débute en récitant un texte (ce qu'il refera une ou deux fois pendant son set, et j'ai plutôt bien apprécié, bien que 10 jours plus tard je ne me souvienne plus des textes lus, si ce n'est que ce sont des textes d'auteurs). Côté chansons, ce n'est pas désagréable avec des textes plutôt bien écrits, mais rien de marquant non plus, il me manque le truc en plus qui ferait que j'accroche vraiment. Joli moment cependant lorsqu'il reprend Est-ce ainsi que les hommes vivent (Aragon mis en musique par Léo Ferré), dans une version imparfaite et non dépourvue de quelques maladresses, mais très touchante cependant et qui, dans ce style totalement épuré, m'a fait entendre les paroles mieux que jamais je ne les avais écoutées.

http://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/554488_10151431992122847_1107970009_n.jpgLe temps d'un changement de plateau, et c'est Dick Annegarn qui arrive sur scène, seul lui aussi. Je l'avais vu il y a un peu plus d'un an à l'occasion du festival Picardie Mouv', sur un concert où il reprenait des standards du blues, et j'avais adoré ! (article)
J'étais donc très enthousiaste à l'idée de le revoir, cette fois sur son propre répertoire. Et là... ce fut une grosse déception. L'artiste est talentueux, multi-instrumentiste (il passe de la guitare au piano, ou à l'accordéon, et nous offre même un titre quasi a capella, avec juste quelques notes d'harmonica dans les parties sans paroles) et pourtant... le résultat n'est pas à la hauteur de son talent. Déjà, il présente longuement chaque chanson avant de l'interpréter, ce qui casse totalement le rythme du concert. Bien sûr, il faut communiquer avec le public... mais il faut savoir doser ! Les chansons ici ne s'enchaînent pas (à part un moment où on en aura 3 à la suite) et je ne parviendrai jamais à entrer dans le concert. Certains titres (dont les paroles s'y prêtent) sont interprétés (volontairement) comme si le chanteur était ivre. Et puis, déception suprême, il n'a pas chanté Bruxelles, titre que je trouve magnifique.
Côté titres interprétés : Le saule pleureur, L'éternité (poème de Rimbaud), L'éclusier (reprise de Brel, donc il chantera également Les chevaux), Quelle belle vallée, Théo, Quelle poule pond tant ?  Les Tchèques, et une ou deux autres dont je ne retrouve pas le titre.
Et j'ai oublié un moment sympa du concert, quand il invite un spectateur à monter sur scène pour faire plus ou moins le choriste ou lui "répondre" (sur Les Tchèques, Quelle poule pond tant ? et une autre chanson).

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 17:39

Cali à Amiens le 15 décembre 2012.
http://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/66739_10151321086792847_575214679_n.jpgDernière date officielle de la tournée L'autre vie, avant un retour en 2013 pour une tournée électrique.
Une dernière date, c'est toujours un peu spécial... Tout d'abord, pour débuter le concert, Steve Nieve demande trois notes au public, et improvise son intro, "pour Cali", à partir de ces trois notes.
Et puis, le concert est émaillé de surprises réservées par les fans. Du rire lors de quelques lancers de canards sur scène, sur Il y a une question quand Cali chante "Où vont les canards quand il fait trop froid". De l'émotion, quand sur Giuseppe et Maria ce sont des dizaines (centaines ?) de petites lumières qui s'allument dans le public.
Cali aussi nous réserve des surprises, lorsqu'il fait monter sur scène 5 jeunes http://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/533480_10151321086647847_844835693_n.jpgfans (sur Roberta, je crois), qui reprennent avec lui les "lalala", puis qui sont invités autour du piano à jouer chacun une note. Joli moment, qui démontre toute la générosité de l'artiste.
D'autres surprises encore émailleront le concert, comme ces coeurs brandis sur 1000 coeurs debout.
Coté setlist, nous aurons cette fois encore, en plus des titres habituels quelques chansons du nouvel album (les mêmes qu'à Chauny).
Pour les chansons tournantes, ce sera La fin du monde pour dans dix minutes et, pour clôturer le concert, L'amour parfait, chanson génératrice d'émotion pour moi.
De l'émotion, il y en aura aussi sur Je rêve de voir l'été, L'affiche rouge, Giuseppe et Maria (avec les lumières qui rendent ce moment encore plus fort), Une femme se repose, et quelques autres titres.
Et puis, il y a toujours ces chansons qui nous font taper des mains, chanter, sur lesquelles l'artiste met une ambiance de feu dans le public.
Un public qui ne s'y trompe pas, puisque dès que la musique s'emballe (sur Je sais ta vie, quatrième titre du concert), il se lèvera, des gens descendront même les gradins pour se rapprocher de la scène, et nous resterons debout jusqu'à la fin du concert.
Un concert moins intense que celui de Chauny il y a deux semaines, mais toujours beau, toujours générateur d'émotions... et Steve Nieve pour la dernière fois, qui nous manquera tant son talent a illuminé cette tournée où sur scène nous n'avions pas simplement un chanteur, mais deux artistes qui partageaient, entre eux et avec le public.

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 15:44

Oldelaf au Palace de Montataire le 7 décembre 2012.
http://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc6/196137_10151321009922847_2079558586_n.jpgEn première partie, Tonton, un artiste local, qui nous propose 4 ou 5 titres plutôt sympathiques. On sent une certaine maladresse dans l'interprétation, mais le tout reste tout à fait honorable, et devrait se bonifier avec le temps.
Vient ensuite Oldelaf, qui démarre le concert avec Le monde est beau. Et c'est parti pour un moment de rires, d'humour, de folie et parfois de grand n'importe quoi. Les chansons s'enchaînent, bien ficelées, souvent humoristiques et pleines de dérision, mais pas seulement. Entre les titres, les musiciens nous jouent leur numéro. Parmi eux, deux frères (Charles et Alain Berthier) dont l'un, surdoué, nous récite son savoir encyclopédique tandis que l'autre, schizophène, se prendra tour à tour pour Patricia Kaas, Johnny et quelques autres. Amaury, ex-batteur de Michel Sardou, joue les stars capricieuses et provoquera quelques engueulades sur la scène, qu'il quittera même à un moment pour "retourner jouer avec Michel." Enfin, le quatrième, Jacques, se montre particulièrement affectueux... Plus qu'un concert, c'est donc à un véritable spectacle que nous assistons, pliés de rire bien souvent devant les facéties du chanteur et de ses acolytes.
Le spectacle nous réserve cependant quelques moments plus en douceur et émotion, sur des titres comme Danse ou Les mains froides
Côté playlist, ils nous ont interprété Le monde est beau, Raoul mon pitbull, Nathalie (mon amour des JMJ), Sparadrap, La tristitude, Courseulles-sur-Mer, Danse, Vendredi, Les mains froides, J'ai chaud, Barres technos (excellent morceau où les musiciens réussissent la prouesse de jouer les human beat boxes en citant des noms de barres chocolatées !), Bérénice, La jardinière de légumes, Le testament, Le café, Le crépi...
http://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/546876_10151321015852847_969369241_n.jpgPour terminer le concert, les artistes descendent dans la salle et viennent jouer au milieu du public, pour un moment sympathique.
Et l'on ressort de là en ayant beaucoup ri et passé un bon moment.

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