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14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 14:50

Jeanne Cherhal à Chambly (60) le 24 novembre 2016.
Je l'avais déjà vue deux ans et demi plus tôt (voir ici) et j'avais beaucoup aimé. Cette fois elle est seule en scène, avec son piano. Elle démarre le concert avec N'importe où, n'importe quand, sur les attentats du 13 novembre. Elle nous propose aussi plusieurs chansons de son dernier album Histoire de J., parmi lesquelles L'échappé, J'ai faim, Noxolo toute en émotion, Quand c'est non c'est non, Cheval de feu, comme je t'attends... et des chansons plus anciennes dont certaines davantage dans le registre de l'humour et qui me touchent moins (j'ai découvert récemment un album entier dans ce registre, et effectivement ce n'est pas celui que je préfère).
Est-ce l'effet de la fatigue ? J'accroche moins que lors du précédent concert alors que la jeune femme a cependant beaucoup d'atouts pour me plaire. Elle est d'ailleurs toujours aussi charismatique. Sans doute, effectivement, n'étais-je pas dans le bon état d'esprit pour l'apprécier à sa juste valeur. Pas grave, je retournerai la voir pour être à nouveau totalement séduite, je n'en doute pas.

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18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 22:40

 

Alex Beaupain à Noyon le 17 novembre 2016 dans le cadre du festival Haute Fréquence (ex Picardie Mouv').

En première partie, François Guernier, donc j'ai déjà parlé ici à plusieurs reprises (également sous le nom de Tichot). Ses chansons sont toujours fort sympathiques à écouter, mais il a toujours le défaut de beaucoup parler entre deux titres, ce qui fait que ça n'enchaîne pas. Je ne me souviens plus trop mais cette fois je crois que ça m'a moins dérangée que d'habitude. Il y a de l'ambiance dans le public avec la présence d'un groupe de collégiens d'une commune voisine avec lesquelles l'artiste a mené un atelier d'écriture. C'est donc un bon moment en ouverture de soirée.
Vient ensuite Alex Beaupain. Avec toujours ce côté "Pince sans rire", comme pour nous faire oublier la tristesse et la mélancolie qui habitent beaucoup de ses chansons. C'est un très beau moment fort en émotion que nous offre l'artiste. Plusieurs fois au cours de la soirée j'aurai les larmes aux yeux, notamment sur Je te supplie que je découvre à cette occasion (chanson sur le décès de sa fiancée). Parmi les titres interprétés on note Les yeux au ciel, Je ne peux vivre sans t'aimer (qui me touche particulièrement), Avant la haine qu'il interprète en duo avec sa violoncelliste Valentine Duteil (apparemment c'était la première fois. Jolie voix un peu fragile, elle s'est montrée à la hauteur). Mais aussi Je peux aimer pour deux (là aussi, j'aime beaucoup), Après moi le déluge, Pacotille, Ca m'amuse plus, Coule, Loin, Couper les virages, Les voilà (qui a, il me semble, ouvert le concert), Van Gogh, Je te supplie particulièrement bouleversante, tout comme Tout a ton odeur, Cela valait-il la peine (émouvante également), L'amour en cage, Reste. Et probablement quelques autres que j'ai oubliées. Ses textes ciselés, les mélodies et orchestrations travaillées qui l'accompagne, le violoncelle de Valentine Duteil, c'est beau, tout simplement. Bouleversant aussi, souvent, et il est vrai que de ce fait les touches d'humour un peu caustique qu'il distille entre deux chansons viennent apporter une touche de légèreté. 
Ce fut donc une très belle soirée, chargée d'émotions.

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18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 20:50

Marianne Faithfull à Mantes La Ville le 15 octobre 2016.
En première partie, Olivier Gotti. C'était très bien, mais je n'ai entendu que 2 ou 3 chansons car je suis arrivée en retard (je ne me souvenais plus qu'il y avait autant de temps de trajet depuis chez moi, plus le temps de trouver la salle et le fait de ne pas pouvoir me garer juste à côté).

Arrive ensuite Marianne Faithfull. Je me dis que je vais voir une grande dame ce soir... Elle arrive soutenue par quelqu'un (il me semble), s'installe dans un fauteuil tasse de thé à portée de main. Débute son premier titre. Voix cassée, bien loin de celle que j'ai en tête en pensant à The ballad of Lucy Jordan (B.O. du film Thelma et Louise). Elle s'en excuse, elle est malade. "I lost my voice" nous dit-elle plusieurs fois. Elle continue malgré tout. Tousse par moments. Ce qui ne l'empêche pas d'allumer sa cigarette sur la scène... Je ne me souviens plus des titres interprétés, d'autant que je connais mal son répertoire. Elle nous chantera finalement The Ballad Of Lucy Jordan, que j'attendais vivement, malheureusement pas aussi belle et émouvante qu'elle aurait pu et dû l'être. Pour finir par quitter la scène après à peine une heure, sa voix ne tenant plus.
Evidemment je sors déçue... Je me dis que c'est un manque de chance, puisqu'elle était malade, qu'au moins elle a essayé alors qu'elle aurait pu purement et simplement annuler le concert. En rentrant, je recherche sur internet pour savoir si cela est déjà arrivé qu'elle fasse une telle contre performance, je ne trouve rien. Je pense donc que j'ai effectivement vu une grande dame ce soir, mais que je n'ai pas eu de chance qu'elle soit malade ce jour-là. 

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18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 15:18

La Maison Tellier à Beauvais (L'Ouvre-Boîte) le 14 octobre 2016.

En première partie, Mar Del Plata, un groupe picard tendance rock français. Je connaissais de nom, mais n'avais jamais eu l'occasion de les entendre. Musicalement, je ne me souviens plus trop de ce que ça donnait, pas mauvais probablement et pas désagréable, mais je me souviens que je n'ai que moyennement accroché. La faute à des textes parfois trop peu aboutis (rimes attendues, banalités) et peut-être aussi une façon de chanter parfois trop maniérée ou qui en tous cas ne m'a pas accrochée. Bref, un groupe pas mauvais mais qui aurait selon moi besoin de "grandir" encore un peu.

C'est ensuite La Maison Tellier qui investit la scène. Du groupe, je possède un album, je connais quelques titres (dont Je rêvais d'avalanches), j'aime plutôt bien, leur venue près de chez moi était donc l'occasion de les découvrir en live. Et je n'ai pas été déçue ! J'ai aimé les textes bien ficelés,la voix du chanteur reconnaissable entre toutes, les mélodies, la trompette...
Parmi les titres interprétés, beaucoup du dernier album Avalanche, mais aussi quelques autres. Ils nous ont joué Cinq est le numéro parfait, Amazone, J'ai rêvé d'avalanche, Haut, bas, fragile, Beautiful again, Garçon manqué, En toutes choses (que je découvrais et que j'ai adorée), 23h59, Taros, Sur un volcan, et probablement quelques autres que je n'ai pas notées. J'ai été particulièrement touchée par ces paroles dans En toutes choses : "Et si tu passes près du bonheur / Viens t'y réchauffer quelques heures."
Je suis sortie de la salle ravie, en me disant que c'était trop court... puis j'ai regardé ma montre et vu que ça avait duré presque deux heures. Signe que c'était un excellent concert. S'ils repassent pas loin de chez moi, il ne fait nul doute que je retournerai les voir. 

 

 

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 19:14

Idir à Beauvais (Elispace) le 9 octobre 2016.

En première partie, Tighri Uzar, groupe de trois femmes berbères accompagnées principalement de percussions. Je ne suis pas très fan de ce type de chant arabisant, même si elles chantent très bien. L'une en particulier a une voix qui me plaît. Elles nous offrent un très beau moment avec une suite de 3 chansons anciennes, tout en douceur et qui mettent particulièrement en valeur leurs timbres de voix.

C'est ensuite au tour d'Idir de rejoindre la scène. Je devais connaître quelques titres, ma mère possédant l'album Identités, mais je n'en ai retenu que Tizi Ouzou, reprise de San Francisco de Maxime Leforestier. Idir l'interprétera ce soir là parmi d'autres, dont certaines sont des tubes pour les connaisseurs. C'est entraînant, certains titres donnent envie de danser. Joli moment d'émotion lorsqu'il partage avec sa fille (chant et clavier) une chanson écrite pour elle. Elle a une superbe voix, qu'elle nous fera également entendre sur un ou deux autres titres.
Je suis allée à ce concert suite à une opportunité, et au final j'ai passé un agréable moment, même si c'est différent de ce que j'écoute habituellement et si je ne retournerais pas forcément le voir.

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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 21:26

Debout Sur Le Zinc à Méry sur Oise le 8 octobre 2016.

En première partie, La Féline. Féline, je ne sais pas, mais en tous cas élégante, souriante, elle nous arrive en robe kimono, collants rouges et souliers vernis.
Côté chansons, c'est tout en douceur. Elle est seule avec sa guitare, deux micros, un looper et des tas d'autres "bidules" actionnés par des pédales à ses pieds. C'est assez agréable en concert, je ne sais pas cependant si je l'écouterais pendant des heures. Le dernier titre interprété, Nu, jeune, léger, est très particulier et un peu déroutant pour mes oreilles.

Le concert débute avec Dans la nuit avancée. Les titres s'enchaînent pour un concert très sympathique, avec des instruments variés (accordéon, contrebasse, violon, trompette, banjo, mandoline...) bref, tout pour me plaire. La voix de Simon Mimoun est caractéristique, facilement reconnaissable. La musique est festive, entraînante, elle donne envie de bouger et danser. 
Parmi les titres interprétés, on compte 
L'ombre et la lumière, Si l'idée nous enchante, Les singes et les moutons, L'élan, Elle, J'ai (où ils font participer le public, qui reprend les "J'ai"), Lampedusa très émouvante. Ils nous offrent un premier rappel de deux titres acoustiques : Le train et Les mots d'amour (belle chanson pour un très joli moment), puis reviennent pour un deuxième rappel avec là encore deux titres, dont La déclaration.
La soirée se termine, c'était un très chouette concert qui m'a permis une fois de plus de passer un très bon moment. Le groupe se révèle aussi agréable à écouter en live que sur CD. J'achèterai d'ailleurs leur dernier album Eldorado(s) à l'issue du concert afin de l'écouter dans la voiture sur le chemin du retour, histoire de rester dans l'ambiance.

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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 19:59

Renaud à Beauvais (Elispace) le 7 octobre 2016.
On est en tout début de tournée, et comme on pouvait s'y attendre, c'est imparfait, mais joliment imparfait. C'est plein de faussetés, mais tellement plein d'émotions aussi. 
Un Renaud fragile, fatigué, abîmé par tout ce que l'on sait, ce que l'on imagine et peut-être ce que l'on ignore aussi, mais u Renaud toujours émouvant, qui a tenu le concert pendant environ 2h30. Ajoutons à cela de jolies projections en fond de scène avec différents tableaux en fonction des chansons, cela vous donne un excellent moment.
Côté playlist, il démarre avec Toujours debout et Docteur Renaud, Misteer Renard, en ce tout début de concert c'est très faux mais je m'en fous, de toutes façons ces chansons sont loin d'être mes préférées de son répertoire. Il gagnera en justesse au fil du concert, tandis que les titres s'enchaînent. Dans le désordre : La Médaille, un Manathan-Kaboul très émouvant avec la partie d'Axelle Red chantée en choeur par le public, des chansons porteuses d'une belle émotion telles La pêche à la ligne, En cloque, Manu, et tant d'autres encore. Le sirop de la rue, J'ai embrassé un flic, Cheveu blanc, Les mots, Hyper casher, Dès que le vent soufflera, la très jolie Ballade nord irlandaise, Rouge sang, Pochtron, Marche à l'ombre, Morgane de toi (malheureusement avec des faussetés, mais on lui pardonne aisément), Son bleu, La téloche, Ta batterie, Héloïse (avec en fond des images de Venise), et juste avant le rappel la magnifique Mistral gagnant et La vie est moche et c'est trop court. Pour le rappel, il nous interprète Marchand de cailloux et un medley de tubes qu'il n'a pas interprétés au cours de la soirée. Le concert se termine en un moment plein d'émotion lorsqu'un phénix prend son envol en fond de scène. 
Le concert est terminé, c'était certes plein d'imperfections mais terriblement émouvant, j'ai passé une très belle soirée et ne regrette pas d'être venue. C'était mon premier concert de Renaud, et c'était beau.

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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 14:42

Soan et Melismell à Achères le 1er octobre 2016.

Soan, ça faisait un moment que j'avais envie de le découvrir sur scène. L'occasion s'est présentée ce 1er octobre, à moins d'une heure de chez moi.  J'ai passé un très bon moment. Il nous délivre ses titres pleins de poésie avec la voix éraillée qu'on lui connaît, est assez expressif et dégage une belle énergie même si ce jour-là il n'était pas au mieux de sa forme (il s'est excusé de ne pas "sauter partout comme d'habitude" car il vient d'être malade mais n'est pas encore tout à fait rétabli). Dans le public (beaucoup d'habitués qui le suivent depuis un moment apparemment) en tous cas ça a bien bougé, beaucoup de titres ont une rythmique qui fait qu'on ne peut s'empêcher de danser.
Loin du personnage qui pouvait sembler à certains antipathique à l'époque de l'émission (Nouvelle Star), il m'a paru sympa dans sa manière de s'adresser au public, terminant régulièrement ses parenthèses entre deux titres par "on va faire une chanson là." Petit regret, je ne sais pas si c'est l'acoustique de la salle mais parfois la musique couvrait les paroles et ne permettait pas de les saisir pleinement. Côté playlist, il a chanté La chute, Regarde-moi, Séquelles, Colocation, A tire d'aile, De mémoire d'enfant, S'il y a du monde, Anaïs, Je reste, Pour de bon, Ethylotest, The storm, Les z'anges, En chemin, Monster, Fakir, Adonaie, Make me sober, Parisiennes (que j'ai beaucoup aimée) et Putain de ballerine dont j'avais souvent entendu parler, et je comprends maintenant pourquoi... Il m'a collé les larmes aux yeux avec ce titre... Je l'avais peut-être déjà écoutée, mais j'étais en tous cas passée à côté. Mais elle est juste magnifique cette chanson. Je découvrais la plupart des titres, je n'ai que l'album Sens interdits et il n'a fait qu'une chanson de cet album... Pour l'accompagner, un guitariste, un bassiste et un batteur. Et puis, sur deux chansons, c'est lui même qui a pris la guitare pour un beau moment en acoustique. Il nous a d'ailleurs annoncé que la prochaine tournée sera en acoustique, et à n'en pas douter s'il repasse pas loin de chez moi j'y retournerai car pour le coup ça risque d'être fort en émotion. 
Mélissmell qui jouant juste après lui, elle est venue le rejoindre sur A tire d'aile. J'aime bien quand les artistes partagent ainsi la scène. D'ailleurs à un mec qui, à la fin du concert, lui a dit "on est venu pour toi", il a répondu quelque chose comme "oui mais il faut rester, Mélissmell c'est vachement bien et puis il faut découvrir." J'ai apprécié car c'est tout à fait mon état d'esprit, sur les festivals si j'y vais pour un artiste précis je reste après pour découvrir les autres groupes. Au pire si je n'aime pas, je peux toujours partir au bout de quelques chansons mais au moins j'aurai essayé.

Vient le tour de Mélissmell, là aussi c'était un bon moment. Elle est toute simple, à peine maquillée, pas de coiffure sophistiquée ni de "tenue de princesse" pour monter sur scène, et pourtant dès qu'elle chante ça le fait ! Elle est expressive, n'hésite pas à faire des doigts d'honneur quand elle chante sa révolte, mais sait aussi nous faire passer une très belle émotion.
Écorchée vive, de la puissance, et de l'émotion donc sur des titres plus en douceur. De belles couleurs vocales également sur Defy, où juste accompagnée du piano elle joue de sa voix comme d'un instrument, et nous révèle des facettes différentes de la voix éraillée qu'on lui connaît habituellement.
Sur Le chant des éclairés, elle chante avec ses tripes pour exprimer sa rage ou ses émotions. L'émotion, pour moi, c'est sur Je me souviens qu'elle a été la plus forte. Chanson adressée à sa maman, en douceur et très forte en même temps.
De L'ankou, elle a chanté Les rivières, Citadelle (je trouve que cette chanson a de très bons atouts pour passer en radio, j'espère qu'elle bénéficiera d'une bonne diffusion), Les restes, Le chant des éclairés (donc), La noyée, Le pendu (dont le refrain est repris par le public) et Adieux (liste non exhaustive). 
Ajoutons-y quelques chansons plus anciennes, deux guitares, une basse, des claviers et une batterie (plus quelques boîtes de mixage), on obtient un chouette concert (en plus dans une petite salle, collée à la scène avec Ben le guitariste juste devant moi).

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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 20:41

Couvre Feu est un festival qui, depuis 2000, a déjà connu 14 éditions. En 2016, se retrouvant dans l'impossibilité d'organiser le festival sur le site habituel, celui-ci est devenu itinérant, en attendant de retrouver un autre site pour 2017 (ce qui est à l'heure actuelle chose faite).
De passage dans le secteur à l'occasion de mes vacances, j'ai joint l'agréable à l'agréable en assistant au concert du samedi 13 août à Saint Brévin les Pins, qui accueillait La Rue Kétanou et Tryo.

Mais ce sont tout d'abord Joe Driscoll et Sekou Kouyaté qui ouvrent le bal. La kora et le chant africain du second me plaisent davantage que le rap et guitare électrique du premier, mais le duo fonctionne bien, Joe Driscoll nous propose aussi quelques moments chantés et l'ensemble reste assez agréable, même si ce n'est pas mon univers musical.

C'est ensuite La Rue Kétanou qui investit la scène. Je retrouve avec plaisir leur bonhommie, l'accordéon de Florent Vintrignier et leurs très chouettes chansons. Impossible, si longtemps après, de me souvenir de tous les titres interprétés, mais entre autres ils ont joué Le capitaine de la barrique, La guitare sud américaine (avec deux acolytes sur scène), Les hommes que j'aime, Ma faute à toi (qui reste ma préférée), et l'incontournable Des cigales dans la fourmilière.
J'ai beaucoup aimé leur esprit solidaire et familial puisqu'ils ont invité Manu Eveno, guitariste de Tryo, à les accompagner sur quelques titres, et, tout à la fin du concert, Joe Driscoll et Sekou Kouyaté, pour leur tout dernier titre. Ce fut, comme toujours avec eux, un très bon moment, à la fois festif et convivial.

C'est Tryo qui clôt la soirée, pour un joli moment festif. Où les drapeaux sont de sortie (comme une idiote je n'en ai pas attrapé quand ils les ont distribués :( sur Souffler ou C'est un vent ?). Là encore difficile de me souvenir de la totalité de la playlist mais ils ont interprété Ladilafé, Ce que l'on sème, Serre-moi, Sortez-les, sans oublier les incontournables Désolé pour hier soir et l'hymne de nos campagnes. Le tout accompagné d'une très bonne ambiance dans le public qui m'a fait dire en sortant que le public (presque) breton vaut largement celui du nord.

En résumé, ce fut une super soirée histoire de débuter mes vacances sous les meilleurs auspices.

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8 février 2017 3 08 /02 /février /2017 20:37

Le Festival Rétro c Trop a vu sa première édition les 25 et 26 juin 2016 au château de Tilloloy, près de Roye dans la Somme.
Au programme : une expo de voiture anciennes, des produits artisanaux, et, bien sûr, de la musique !
Je n'y suis allée que la première journée, le samedi 25 juin. C'est Mike Sanchez qui est sur scène lorsque j'arrive sur les lieux. Je ne le connaissais pas, je découvre son excellent jeu aux claviers, et apprécie plutôt bien sa musique qui swingue.

C'est ensuite au tour de Ten years after de se présenter sur scène. Ils ont un très bon jeu de guitare et nous proposent de bons solos, mais je m'ennuie un peu. A la fin, ils nous interprètent Blue Sweet Shoes avec un superbe solo au clavier, qui swingue.

 

L'artiste qui suit est Hubert Félix Thiéfaine. C'est son nom, en premier lieu, qui avait attiré mon attention sur ce festival. Le tarif étant élevé par rapport au prix d'un concert unique, j'attendais de voir la suite de la programmation pour prendre mon billet. Lorsque j'ai vu que Scorpions était à l'affiche, je n'ai plus hésité.
Thiéfaine débute son concert, au bout de quelques chansons un problème technique avec le son l'oblige à quitter la scène, les techniciens du festival s'activent en coulissent (du moins je le suppose), le chanteur revient sur scène, au bout de quelques secondes, de nouveau plus de son. Nous nous demandons si le concert va pouvoir continuer heureusement le problème sera vite réglé et le chanteur pourra terminer son set sans qu'un nouvel incident ne se produise. Je n'ai plus la playlist en mémoire mais je me souviens qu'il nous a interprété la très jolie Je t'en remets au vent, chanson qui me touche particulièrement, ainsi que les incontournables Loreleï Sébasto Cha, Aligators 427, 113e cigarette sans dormir, La fille du coupeur de joints (lors du rappel), des titres du dernier album tels que Karaganda, En remontant le fleuve, Angélus ou Médiocratie, ainsi que quelques autres dont La ruelle des morts.
Côté musiciens, outre l'incontournable Alice Botté, officiait à la guitare Lucas Thiéfaine, le fils du chanteur, ce qui nous a valu un ou deux petits moments de complicité père-fils.

Ce sont donc les Scorpions qui clôturent la soirée. Ils nous offrent un vrai show avec jeux de lumière, projections en fond de scène, batterie "posée" en hauteur sur un promontoire (genre estrade géante) placé sur la scène... Rien que pour ça, ça valait la peine de les voir. Si on y ajoute une prestation de qualité et le bonheur de retrouver en live des chansons aussi emblématiques que Still Loving You, Wind of Change ou Send Me An Angel, çela donne un excellent moment. Je ne connaissais, en gros, du groupe, que Still Loving You et l'ensemble de l'album Crazy World. J'ai découvert qu'il y avait deux ou trois autres titres que je connaissais également, sans forcément savoir que c'était d'eux. Et, surtout, j'ai réellement apprécié leur concert.
Cette journée de festival fut donc l'occasion de passer une très bonne soirée malgré les quelques couacs techniques. En 2017, Les Insus et Matmatah sont au programme... Il y a donc de fortes chances pour que je sois encore de la partie pour cette deuxième édition.

 

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